Photos :
page de photos 8-11
Aménagement de la corniche nord
En 2004, la corniche de calcaire crétacé, envahie par une terre herbeuse et pentue, ou par endroits effondrée, a été sommairement réaménagée. Des câbles servant de main courante ont été scellés dans le rocher, dans trois passages L'un où la vire est partiellement effondrée, et deux autres, exposés, où des débris rocheux pulvérulents et fuyants, tombés de la falaise d'ampélite, rendent la progression angoissante.
(Certaines de ces photos sont de Xavier
Culos, pyrénéiste qui a réalisé le 7 août
2010 la traversée du cirque par le chemin des mines en portant son
attention sur l'état des mains courantes. L'auteur du site le remercie
pour lui avoir permis d'y insérer ses photos).
Vue de la PREMIERE main courante (en
venant du port de Barroude), destinée à assurer un passage où
la chaussée du chemin a été rétrécie par
un effondrement du calcaire crétacé qui la constitue, au pied
de la falaise d'ampélite (photo de Eric Visentin, figurant dans
le site SummitPost : cliquer
ici).
La même main courante vue de
plus près (photo Xavier Culos).
En parcourant le chemin des mines
sur la corniche de la falaise nord, on trouve, au pied de la falaise d'ampélite
qu'il longe, des signes de son aménagement ancien : ce qui reste d'un
trou de barre à mine (la corniche naturelle ayant dû être,
en certains endroits, élargie à coups d'explosifs), et une
flèche à la peinture rouge sur le rocher.
Vue de la DEUXIEME main courante,
à un endroit où la falaise d'ampélite est légèrement
surplombante (photo Xavier Culos).
Vue un peu plus large de la deuxième
main courante, prise le 18 octobre 2009.
Au deuxième plan on voit l'éperon au flanc duquel
se situe la troisième main courante main courante, et à l'arrière
plan, dans un pierrier, la partie du chemin par laquelle on monte vers le
sommet du "dôme".
Les pitons fixant la deuxième
main courante à la falaise d'ampélite étaient encore
en place le 7 août 2010, mais la gaine plastique du câble eétait
nettement altérée et le câble rouillé (photo
Xavier Culos).
*
Vue de la TROISIEME main courante
qu'on trouve en venant du nord, telle qu'elle était le 26 juin 2005.
Dans ce long passage, où la vire, soutenue par la falaise de calcaire
crétacé, est encombrée de débris pulvérisés
et fuyants tombés de la falaise d'ampélite ( roche qui se délite
facilement) qui la surplombe, on apprécie la présence du câble,
scellé dans cette falaise.
A cette date tous les pitons sont en place.
Au loin on aperçoit le versant nord de la
sierra de Liena, avec l'éperon de Las Bachetas.
Un des pitons fixant la troisième
main courante, planté dans la falaise d'ampélite (photo
Xavier Culos).
Vue du même passage, quelques
années plus tard (le 18 octobre 2009 ; mais le 5 septembre 2010
l'état de la main courante était le même), où on
voit que quelques broches de fixation de cette troisième main courante
se sont entre temps (en 2009) descellées, (une d'abord, puis
3 consécutives, donc 4 sur 8, la première
et la dernière étant heureusement en place), ce qui fait que
le câble est à terre sur quelques mètres à un endroit
particulièrement exposé (note 1).
Un des pitons arrachés de
la troisième main courante, altéré par oxydation
dans sa partie en contact avec la roche, en l'occurence l'ampélite,
friable, fragilisée par le cisaillement lié au chevauchement,
et contenant de la pyrite qui attaque le fer (note
1) (photo Xavier
Culos).
Voici l'état dans lequel était
la troisième main courante le 26 juillet 2012 : il ne
reste plus que 3 pitons en place, un à chaque extrémité
(heureusement) et un au milieu. Les deux moitiés pendent lamentablement
au bord du précipice.
Cet état oblige à faire
une petite acrobatie pour passer sous la partie médiane de la main
courante, devenue ainsi plus génante que sécurisante. Cependant
les nombreux passages de la saison 2012, déja nombreux fin juillet,
ont tassé et un peu aplani les débris d'ampélite, rendant
la main courante moins utile (au premier plan : l'auteur du site).
Liste
des pages de PHOTOS
Haut de page
Page
d'accueil
NOTES :
1. En
septembre 2009 un pyrénéiste ayant traversé le cirque
à partir du port de Barroude, avait signalé à l'auteur
du site que
"le câble avant le dôme a perdu quatre broches sur huit, apparemment
coupées net au ras de la roche suite à de l'oxydation. Le câble est à terre
et le chemin faisant une courbe dans les 10 derniers mètres, on ne peut pas
s'en servir dans cette portion qui est très exposée. De plus, on peut se poser
de sérieuses questions sur la solidité des quatre broches restantes..."