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de photos 7-4
Début, à partir du col d'Espluca
Ruego, de
la corniche de la falaise sud
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Sur
cette PHOTO la falaise sud est vue des abords du port de Barroude Dans la falaise le début (à partir du col d'Espluca Ruego à gauche) de la corniche, ici soulignée par la naige, est à peu près horizontal (dans le porilongement de la crête de la sierra de Liena, à gauche), avant de descendre plus à droite (plus à l'ouest), lentement, de 2493 m. à environ 2300 m. Le CALQUE EXPLICATIF montre que la corniche se situe au niveau du plan (ou de la surface) de chevauchement de la nappe de charriage de Gavarnie, ici constituée de calcaire du Dévonien inférieur (dit "calcaire de la Dalle"), sur le "socle" granitique qui forme ici deux éperons séparés par un éboulis .Il montre aussi que l'aménagement du chemin des mines (ou Camino de Las Pardas) a tiré parti de cette corniche donr l'existence est due au fait que l'érosion du calcaire a été plus facile que celle du granite. Le col d'Espluca Ruego, au pied de la Punta du même nom, au bord du plateau de Liena, de plain-pied avec lui et à l'amorce de la corniche, est un site remarquable où la structure géologique du cirque de Barrosa, dont on a une vue d'ensemble, se dévoile le mieux. |
Partie initiale, la plus spectaculaire,
de la vire de la falaise sud, sur laquelle on s'engage lorsqu'on quitte
le col d'Espluca Ruego (à gauche) pour traverser le cirque.
Elle est facile à repérer sur cette photo, en haut des deux
éperons granitiques séparés par un éboulis (le
petit, à gauche, le gros, double, à droite), au pied de la falaise
de calcaire dévonien (dit "calcaire de la Dalle") bornée
à gauche par la Punta d'Espluca Ruego.
A l'ombre de cette Punta, dans
le passage encaissé, qui ne voit jamais le soleil, en haut de l'éboulis,
on peut trouver en début de saison (fin juin ou début juillet),
comme ici, un névé pentu et exposé. Au besoin, un piton
scéllé dans le rocher permet d'assurer le début de sa
traversée (voir un récit en photos d'une
traversée du cirque).
A l'arrière-plan : les Parets de Pineta, de
l'autre côté de la vallée du même nom.
Autre vue de cette partie initiale de la corniche de la
falaise sud, où, même en l'absence de neige, on la repère
facilement (et donc le chemin des mines dont elle est le support, là
où elle n'est pas recouverte pat l'éboulis) entre les deux types
de roches nettement différents : le granite en bas (qui constitue
le"socle"), et le calcaire en haut (qui appartient à
la nappe de charriage de Gavarnie).
A droite le calcaire, du Dévonien inférieur,
est surmonté par les schistes (ou les "pélites schisteuses"),
de la "formation de Bouneu", du Dévonien moyen.
Cliquez sur la photo pour l'agrandir.
(Remerciements à l'auteur de la photo, Gilles Athier,
pour avoir autorisé sa reproduction ; son blog [curiositéspyrenees.blogspot.fr]
contient de nombreuses autres belles photos des mines de Liena et du cirque
de Barrosa, ainsi que d'autres curiosités ou mines des Pyrénées).
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Ci-dessus : vue sur
la partie initiale, quand on l'aborde par le col d'Espluca Ruego, de
la corniche de la falaise sud du cirque. |
Dans le parcours de cette corniche,
impressionnant malgré sa relative largeur, on est rassuré dès
le départ du col par la présence d'une main courante longue
d'une centaine de mètres.
La corniche de la falaise sud telle
qu'on la voit lorsqu'on se retourne après avoir, à partir du
col d'Espluca Ruego (au centre), parcouru les premières centaines de
mètres.
Hésitation au moment de traverser
le premier pierrier qui se présente quand on vient du col d'Espluca
Ruego, d'autant plus que la suite apparaît guère plus engageante.
En fait "ça passe" très bien, moyennant un peu d'attention.
Après le pierrier la vire continue sur une mince
assise jaunâtre (du calcaire crétacé supérieur,
recouvrant le granite grisâtre du "socle"). Elle traverse
une partie sombre : la lame, ici très amincie, d'ampélite, semelle
de la nappe de Gavarnie sous le calcaire dévonien constituant la falaise
qui domine la vire.
Après la vire rocheuse initiale
le chemin se réduit à une sente étroite dont la trace
est à peine visible de loin, dans la traversée
d'éboulis pentus, au pied de la falaise calcaire, où,
avec le temps, il s'est effondré ou a été recouvert par
la pierraille (photo Alain Pozo)
(cliquer
ici pour ouvrir une photo panoramique où on voit, de gauche
à droite la Punta Ruego, le col d'Espluca Ruego, et le début
de la vire [photo André Rondi]).
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Mais
depuis la rénovation du chemin des mines en 2004, cette sente dans
les éboulis, si elle reste étroite, est mieux tracée
et plus stable, comme on le voit sur la PHOTO ci-dessus où
elle est bien visible (on y retrouve à gauche le col d'Espluca
Ruego). Cependant en de rares endroits (PHOTO ci-contre), la sente disparait presque et le passage devient délicat et exposé en raison de la pente, nécessitant un pied sûr et l'habitude de ce genre de terrain instable. Mais la présence d'un spit planté dans le rocher (visible ici à gauche) permet au besoin d'assurer ce passage et de vaincre l'appréhension. |
Vue du trajet parcouru entre le col
d'Espluca Ruego à gauche et l'éperon porteur d'un gros rocher.
Le sentier après cet éperon.
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Halte en haut d'un des contreforts
granitiques, éperon herbeux bienvenu lorsque, venant du col d'Espluca
Ruego, on vient de traverser les éboulis. On y apprécie la vue
sur la sierra de Liena qui, à partir du col d'Epluca Ruego,
s'éleve jusqu'à la Punta Ruego (à gauche), et
sur son flanc nord granitique abrupt. Le début de la corniche
(à sroite, vu de loin), prolonge exactement la ligne de la sierra
Dans l'échancrure du col : une petite partie du massif
du Cotiella (le col de l'ibon). A gauche de la Punta Ruego, au loin
: le massif des Posets.
Cet éperon granitique herbeux
est surplombé par des aiguilles sculptées par l'érosion
dans le calcaire dévonien du chevauchement (la nappe de Gavarnie),
le chemin se situant au niveau du plan de chevauchement
.
Autre vue qui met mieux en évidence
la hauteur des contreforts granitiques. Sur l'un d'eux un montagnard (l'auteur
du site) donne l'échelle (photo Michel Chaplet).
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La persistance de neige sur la corniche
de la falaise sud peut compliquer l'ensemble de son parcours en début
de saison, surtout de sa première partie, entre le col d'Espluca Ruego
et le gros éperon granitique, en raison de la forte pente des névés.
Cette PHOTO, prise du port de Barroude, permet d'apprécier
quel était l'enneigement de la corniche le 4 juillet 2010, année
où il a été, il est vrai, particulièrement tardif
(il y avait encore un peu de neige, au milieu du mois d'août).
Le plus souvent la fonte de la neige permet la traversée
du cirque par le chemin des mines, y compris dans la falaise sud, sans trop
de difficultés, à partir de la mi-juillet : avant il
est prudent de s'y engager avec le matériel nécessaire : piolet,
crampons, corde (on trouve de rares pitons pour s'assurer), si on ne veut
pas être surpris par la présence d'un névé invisible
de loin.
Entre les éperons, là
où le chemin traverse des couloirs encaissés de la falaise qui,
exposés au nord, ne voient jamais le soleil, on peut trouver relativement
tard dans la saison (la photo a été prise le 7 août 2008)
un névé persistant mais dont la fonte ménage,
comme ici, un passage entre la neige et la falaise (photo Alain Pozo)
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Page de photos mise à jour le 19 février 2018