Photos : page
photos 7-6
Au milieu de la vire de la falaise sud : une courte
section du chemin bien conservée.
Venant du col d'Espluca Ruego on trouve,
vers le milieu de la vire de la falaise sud, la longue crête horizontale
du plus gros de ses contreforts granitiques, qui s'avance loin au-dessus
du cirque. Sur cette PHOTO on distingue un montagnard à l'endroit où
sa crête, franchie par le chemin, se raccorde au reste de la falaise.
A l'arrière-plan de la crête de cet éperon,
l'impressonnant soubassement du versant est du pic Robiñera.,
succession de piliers et de couloirs sculptés dans le calcaire dévonien.
Les frères Ravier y ont ouvert une voie en 1980, probablement par le
plus haut de ces piliers (voir la page consacrée aux voies d'escalade).
Au fond, à droite, le pic de La Munia (photo
Michel Chaplet).
Tout en haut du flanc ouest de cet éperon (vu, sur cette
photo, du haut de la falaise sud), , relativement peu pentu dans sa partie
supérieure, on découvre (au centre de la photo) un court
(environ 50 m.) tronçon du chemin, bien conservé,
longeant ici le pied de la couche de calcaire crétacé de 1 à
2 mètres d'épaisseur(photo Michel Chaplet).
Cette PHOTO montre ce tronçon de
chemin dont l'état contraste avec celui
dans lequel on le trouve sur le reste de la vire : ce "tronçon-témoin"
est ici large de 1 à 2 mètres, soutenu par une murette bien
construite et sa descente commence par un virage en épingle à
cheveux parfaitement aménagé. Il s'agit bien là, sur
une cinquantaine de mètres, d'un tronçon de chemin muletier,
qui serait même praticable à cheval, et non d'un simple sentier.
Il y a tout lieu de penser que le chemin était ainsi
aménagé tout le long de la vire de la falaise sud, lorsqu'il
était utilisé pour les besoins de l'exploitation des mines du
pic Liena, et que, non entretenu, il s'est ensuite, avec le temps, effondré
partout, sauf à cet endroit, où son état s'est bien conservé
en raison de la faible pente, et d'une assise plus solide qu'ailleurs. A la
traversée des éboulis, il est d'ailleurs probable que de fréquentes
remises en état, ou même un entretien permanent, étaient
nécessaires.
En haut : le tronçon
bien conservé du chemin, soutenu par une murette de 1 à
2 mètres de haut, avec au premier plan, une partie effondrée.
Au fond : le port de Barroude, derrière
lequel dépasse le pic de La Géla.
En bas et à gauche : la
murette soutenant le chemin.
En bas et à droite :
vue supérieure sur le chemin.
A l'arrière-plan, à gauche, la falaise nord
du cirque.
Virage en épingle à
cheveux du "tronçon-témoin" du chemin, aménagé
sur une murette, au début de la descente sur le versant ouest du gros
éperon granitique.