Photos :
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      Ruines d'une hypothétique laverie sur le tracé du chemin des mines


                                     
    Quatre pans de murs étagés dans la vallée de la Géla, au bord du chemin, au débouché du vallon qui descend du Port Vieux, juste au-dessus du grand replat : ce sont peut-être les ruines d'une laverie, située à proximité du torrent (dit de l'Aiguillette) qui descend dans ce vallon (note 1).
    A l'arrière-plan on devine le chemin : il vient de la sortie du ravin qui descend du balcon de Barroude (au pied de la muraille de Barroude, claire, en haut et à droite de la photo) et dont la partie basse est dans l'ombre. Ce ravin est surplombé par un promontoire où se situait la station supérieure de l'hypothétique câble aérien.
    A droite du ravin : les escarpements du "Pichous de Barroude".

 

                                     
    Un des pans de mur sous la muraille de Barroude surmontée par le pic de Gerbats, à gauche, et le pic de La Géla, sous le nuage, à droite, dominant les grands pâturages de la vallée de La Géla.

 

                          
    Les pans de mur étagés, survolés par un vautour, tels qu'on les voit, de haut, depuis le sentier qui va de la Hourquette de Chermentas au balcon de Barroude. Remarquer la trace du chemin, qui passe en haut de ces ruines, et d'autres traces à droite, entre le haut et le bas.

 

                                      
    Vue, vers l'aval de la vallée, de l'étagement des pans de mur, le long desquels serpentent des traces de chemin (voir la page de photos consacrée aux  mines de La Géla).

 

                                              
   
Vue, depuis le ravin, sur les ruines de l'hypothétique laverie, au bas des pelouses traversées par les deux chemins qui vont se rejoindre à gauche de la photo. Le chemin supérieur est celui qui descend du Port Vieux et des mines de La Géla. Le chemin inférieur est issu du ravin. Les ruines se situent entre ce chemein et le replat.

 

    
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   NOTES :
   
1.
S'agit-il bien d'une laverie ? (des réponses à cette question seraient les bienvenues)
   L'étagement des pans de mur fait penser à l'ancienne laverie de l'Hôpital de Parzan (par exemple). L'emplacement de ces ruines, proches de deux torrents, est également en faveur d'une laverie. Sur le trajet du minerai des mines du pic Liena c'est le premier endroit rencontré qui soit facilemenr accessible et suffisament arrosé pour permettre une telle installation, et il se situe également sur le trajet du minerai des mines de La Géla.
En 1917, il semble qu'ait été projetée et peut-être réalisée, par la "Société anonyme des mines de La Géla", une usine destinée à fournir de l'electricité à une laverie, pour le broyage, le lavage et le triage du minerai, grâce à une conduite forcée de 20 cm de diamètre, captant l'eau au déversoir du lac de Barroude et descendant dans le ravin. Sur un document ancien (dont la date est inconnue de l'auteur du site mais qui pourrait illustrer ce projet) figure au même endroit et avec la même disposition un trait à côté duquel on lit la mention : "Usine et laverie". Il est également question d'une laverie au même endroit dans un projet, daté de 1863, d'exploitation des mines de La Géla à l'aide d'une glissière hydraulique destinée à y amener le minerai (voir la page de photos consacrée à ces mines). Les chemins qui serpentent au pied de ces ruines suggèrent des va-et-vient entre le haut et le bas de la construction.
   Mais d''autres arguments ne sont pas en faveur d'une laverie : il n'y a pas de traces de murs latéraux ; les pans de mur étaient beaucoup plus hauts encore en 1962 (selon le courrier d'un internaute adressé à l'auteur du site), et alors bien visibles de l'entrée du grand replat de la vallée de La Géla. On ne peut guère évoquer des supports pour la glissière figurant sur le document cité plus haut : il n'y en a pas d'autres au-dessus.