Photos :
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    La sierra de Liena
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    Depuis le sommet du pic Robiñera, vue (en enfilade) sur la sierra de Liena, au centre et en haut de la photo, au-delà de la falaise sud du cirque (où on repère le chemin des mines, en orange) surmontée par le pic d'Espluca Ruego, constituant le rebord du plateau de Liena (ou de Ruego), à droite, au-dessus de la haute vallée du rio Barrosa, à gauche.
  (photo reproduite avec l'aimable autorisation de son auteur, Yann Fleitour, pyrénéiste et photographe bordelais, qui l'a prise lors d'une ascension du pic Robiñera, le 10 septembre 2006, avec le club de l'ASPTT-montagne de Bordeaux ; elle figure avec beaucoup d'autres dans les archives de son blog dont l'adresse est : www.fleitour.com ).
 

        
   Sommet du pic Liena, à l'extrémité est de la sierra de Liena, dont on voit à droite deux autres bosses. La sierra bute à l'ouest sur la falaise calcaire d'Espluca Ruego, au pied de l'arête sud-est du pic Robiñera.
   La roche marron foncé qui entoure le cairn du sommet appartient à la klippe qui coiffe celui-ci et qui un vestige de la partie de la nappe de charriage qui, dans le passé recouvrait au-delà du cirque de Barrosa le plateau de Liena

   A l'arrière-plan, de gauche à droite, le massif du Mont-Perdu (voir une autre photo ci-dessous), le pic de Chinipro, et les hauteurs du cirque : pic de Robiñera, pic de La Munia, pic de Serre Mourène et pic de Troumouse.

                      
       
   Autre vue du sommet du pic Liena.
   A gauche, le massif du Mont-Perdu, à droite le pic Robiñera.

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   Les bosses de la Sierra de Liena, vues en enfilade, de son extremité est, le pic Liena.
   A l'arrière-plan, à gauche, au soleil sous le nuage, le col et le pic d'Espluca Ruego et le haut de la falaise sud du cirque de Barrosa.  A droite, sa falaise nord, avec la bande claire de calcaire dévonien, au-dessus de la bande sombre des ampélites siluriennes.
 

               
   Une des bosses de la sierra de Liena (dite Punta Ruego sur la carte Prames Pineta, 2595 m), celle où culmine le long éperon granitique de Las Bachetas : on voit l'aiguille qui orne son ressaut supérieur. Derrière cette bosse : la Punta d'Espluca Ruego en calcaire dévonien clair.
   Au fond, de gauche à droite : le massif du Mont-Perdu, les trois bosses du pic de Chinipro, le massif pic de Robiñera, et le pic de La Munia.
 

       
   Ciel orageux sur la sierra de Liena. Au fond à droite, le pic de Robiñera. La falaise d'Espluca Ruego est à peine visible, sauf une aiguille. Au milieu de l'image, au soleil, le pic de Chinipro (photo de Eric Visentin, figurant dans le site SummitPost : cliquer ici).

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Sur l'arête nord-est du pic Liena, au-dessus de la vallée de Barrosa, un peu en-dessous du sommet, on trouve sous ses pas, en montant vers le sommet, d'abord du granite (la roche grise qu'on voit à gauche), puis une mince assise de grès rouge sédimentaire du Permo-Trias (1 à 2 mètres d'épaisseur ici; elle est plus épaisse sur le versant sud), puis du calcaire crétacé jaunâtre. Grès et calcaire constituent la couverture sédimentaire du "socle".
   Plus haut, sur le sommet, on marche sur des schistes bruns (non visibles sur cette photo : voir la photo du sommet ci-dessus) : on est alors sur une klippe, c'est-à-dire un lambeau de la nappe de charriage épargné par l'érosion, coiffant le sommet (voir la page expliquant la structure de la sierra Liena).

                  
                  
   
Vue d'ensemble du versant nord-est du Mont-Perdu, tel qu'on peut l'admirer de la sierra de Liena, vers l'ouest, par-dessus la falaise d'Espluca Ruego, le haut de la vallée de Chisagües et La Estiva.
    Le col de Niscle est un peu au-delà de la limite gauche du cliché. Ce versant du Mont-Perdu est assez proche pour qu'on puisse en scruter les détails. On peut y repérer en particulier l'itinéraire (en tireté rouge, fin, sur le calque) suivi par Ramond lors de la "première" ascension du Mont-Perdu le mardi 10 août 1802, tel qu'il a été reconstitué par Bernard Clos dans un article paru dans la revue Pyrénées, n° 161, 1-1990, Vers la sommet du Mont-Perdu dans les pas de Ramond, pp. 7-14 (note 1)
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   Cliquez sur l'image pour en voir une autre, comparable mais de plus grand format, permettant de détailler ce beau panorama avec plus de précision.   (Remerciements à l'auteur de la photo, Gilles Athier, pour avoir autorisé sa reproduction ; son blog [curiositéspyrenees.blogspot.fr] contient de nombreuses autres belles photos des mines de Liena et du cirque de Barrosa, ainsi que d'autres curiosités ou mines des Pyrénées).



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   NOTES :
  1. Ramond était accompagné par le guide Laurens, son frère Henri et un barégeois, Pierre Palu. Le groupe, parti de Gèdre, était monté à cheval, par Coumély, dans la vallée d'Estaubé où il avait couché, puis avait passé le port de Pinède pour descendre dans la vallée de" Béousse" (c'est-à-dire de Bielsa, donc de Pineta). Il avait bivouaqué en haut de la cascade du Cinca (à 1860 m.) où il avait rencontré un berger. Le lendemain celui-ci les a conduits jusqu'aux abords du col de "Fanlo" (c'est-à-dire de Niscle), vraisemblablement par le sentier de Tormosa, puis les a accompagnés jusqu'au sommet. Ils sont rentrés par le même chemin.
  En fait, comme on sait, ce n'était pas la toute première ascension du Mont-Perdu puisque quatre jours avant, le vendredi 6 août 1802, Laurens et un autre guide de Gèdre, Rondo, partis en reconnaissance, étaient montés on ne sait pas exactement par où, se fiant à un berger espagnol, au col de Fanlo, puis, avec ce dernier, au sommet, par le futur itinéraire du 10 août. Laurens et Rondo étaient ensuite descendus sur Goriz (Gaulis) par la voie des Echelles (arête sud du Mont-Perdu), puis rentrés à Gavarnie par la brèche de Roland. Rondo devait revenir au Mont-Perdu en 1805 par la voie des Echelles et en redescendre par le même chemin, ce qui est sans doute (comme le note Bernard Clos dans l'article cité) à l'origine de la version qui donne la montée par les Echelles comme étant l'itinéraire de Ramond le 10 août (voir notamment le guide Ollivier, Pyrénées centrales I, p. 292).
   De plus, d'aprés Lucien Briet (dans son écrit consacré à la vallée de Ordesa) et Léon Maury, l'ingénieur espagnol Hérédia, ou l'un de ses assistants, aurait, en 1791, pour les besoins de ses travaux de triangulation (interrompus par la Révolution), posé un signal sur las Tres Sorores, vraisemblablement au sommet du Mont-Perdu, dont la première reviendrait ainsi à un espagnol.

 

 


  Page de photos mise à jour le 22 février 2018