Photos
: page de
photos 9 - 4 (annexe)
D'autres
photos de Lucien Briet : hourquettes d'Héas et de Chermentas
(Musée
pyrénéen de Lourdes)
30
août 1895 "Piscine
naturelle dans l'Aguila"
Photo
prise par Lucien Briet deux ans avant les suivantes, dans
la vallée de l'Aguila. Cette cascade se situe au fond du premier replat
qu'on trouve losqu'on remonte la vallée, vers 1910 m. d'altitude.
Le personnage est probablement Heuri Soulé,
qui sera son porteur en 1897.
29 juillet 1897 "Le
pic des Aiguillous"
Cette photo a été
prise dans le replat du haut de la vallée de l'Aguila que viennent
d'atteindre Lucien Briet et ses deux compagnons (" [...] je goûtais,
une fois de plus, la surprise que procure, au sortir d'un défilé,
le brusque élargissement d'un bassin", écrit-il dans
son récit). "D'inexpugnales parois y supportaient le pic
des Aiguillous ou Soum des Salettes..."
29 juillet 1897 "La
hourquette de Héas"
"La hourquette de Héas a
l'aspect d'un trait régulier, interminable, qui soude l'épaule
orientale des Aiguillous au pic de la Géla. On croit, à cause
de cela, pouvoir passer n'importe où : erreur. Vous tombez à
loisir sur des à-pics peu ou point abordables.".
29 juillet
1897 "Sur
la hourquette de Héas (le pic Gerbats)"
"Devant nous, étendu
comme un van colossal, le val des Aiguillons [de l'Aguila] se tigrait
de neige, et, au revers de ce bassin, sur un talus d'éboulis chaotique,
une tour [le pic Gerbats] s'écrasait, précisant,
toute décharnée, ses stratifications horiziontales et grises,
splendide surtout, grâce au cimier qu'elle arborait, et qui, du Coumély
ou de Troumouse, lui donne un faux air de casque. Ce môle de roche [...]
avait, dans son attitude, quelque chose d'un lion au repos."
En haut, à gauche, assis : le guide (ou porteur),
JacquesPaget.
Au-dessous de la photo : sa légende, de la main de
Lucien Briet.
29 juillet
1897 "Toiture
naturelle (hourquette de Héas)"
"Nous dégringolâmes
sur des schistes qui prêtaient aux glissades maladroites. Cette espèce
de toiture était si bizarre que je lui consacrai un cliché.
Les dalles se découpaient par tranches et se retraitaient en se feuilletant."
Ainsi se présente le début de la descente de la hourquette
de Héas dans la vallée de Badet.
29 juillet
1987 "Le
col de Campbieil vu de la hourquette de Chermentas"
Le port de Campbieil tel qu'on
le voit peu avant d'arriver à la hourquette de Chermentas, encadré
par le pic des Aiguillous à gauche et son éperon rocheux,
et par le pic de Campbieil, à droite, "battu par la
houle des nuées oscillantes, tandis que le pic des Aiguillons (2960
mètres), à l'imitation d'une mauresque, gardait obstinément
son voile".
Lucien Briet y rencontre "un
habitant de la vallée d'Aure, Jean Vidalon, de Guchan, qui, avec deux
autres bergers gardaient les troupeaux de sa commune, au pacage dans la Géla.
Il chercahait une génisse, sur le compte de laquelle il était
d'autant plus inquiet, qu'une de leurs bêtes venait de se tuer, un peu
auparavant, en tombant d'un à-pic. Je n'osais lui adresser des condoléances,
mais je le priai de poser sur la neige du col, au premier plan, dans la but
d'animer le paysage. Il y consentit aussitôt."
29 juillet
1897 "Le
couloir de Chermentas"
"Nous dévalâmes
[de la hourquette de Chermentas]. La descente était brutale,
mais nous l'éludâmes pour pénétrer dans un corridor
montueux, ample et des plus intéressants. A droite, grandioses falaises
rectilignes ; d'autre part, une contrescarpe en ruine, dont les exostoses,
sabrées et couturées, ressortaient superbement au soleil [...].
Au faite, un petit col. Notre guide improvisé [le berger Jean Vidalon]
appelait cette passade "la Fourquette"". Ce couloir
est remonté, dans les éboulis, par le sentier du balcon de Barroude.
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