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Vallées de La Gela, de Saux, de Badet et du rio Pinara : le port de Bielsa
Situé un
peu plus à l'est que le port Vieux, le port de Bielsa (2566 m) était,
avant le creusement du tunnel d'Aragnouet-Bielsa inauguré en 1976),
le plus fréquenté des cols frontaliers de la vallée d'Aure,
par les habitants de cette vallée, pour se rendre en Espagne, dans
la vallée de Bielsa. C'était le plus court chemin pour aller
de l'hôpital de Chaubère (dont il ne reste que la chapelle, dite
"des templiers"), à l'ancien hôpital de Parzan. Peut-être
le port Vieux, dont l'altitude est moindre (2378 m) et le franchissement plus
facile, a-t-il été plus fréquenté avant le XVIIIe
siècle, surtout par des convois lourdement chargés.
Rayon
de soleil sur les pelouses de la rive droite de la vallée de Saux
qui mène au port de Bielsa (au fond). Le flanc gauche de la
vallée est abrupt, ce qui impose des barrières pour prévenir
les avalanches (en haut, à droite), et des paravalanches sur la route
pour la sécuriser.
En haut à gauche de l'image, le pic de Garlitz
(2798 m). En bas à gauche, le torrent qui descend du lac de Catchet.
Le port de Bielsa (2428 m)
tel qu'on le voit lorsqu'on remonte la vallée de la Neste de Saux pour
franchir la frontière par le tunnel d'Aragnouet-Bielsa. A droite le
port est borné par le pic de Marioules (2586 m).
Le fond de la vallée
de Saux. Au milieu de l'image la route entre dans le tunnel d'Aragnouet-Bielsa,
au débouché du vallon des Hourquets (ou de l'Aiguillette) à
droite. En haut le port de Bielsa s'ouvre entre la crête de Bataillance
à gauche, et la crête de Port Vieux à droite qui
se termine au-dessus du port par le pic de Marioules.
Un vautour fauve survole le
port de Bielsa, entre pic de Marioules à droite et crête
de Bataillance à gauche.
Quand, du côté français,
on approche du port de Bielsa on se rend compte que c'est une brèche
rocheuse, ou un petit couloir rocheux, large de 1,50 m. à peu prés.
On y accède par des dalles qu'on devine au-dessous et à gauche,
où a été creusé un étroit sentier en lacets.
A noter que sur le versant français on ne trouve pour monter au port
de Bielsa qu'un sentier, alors que dans la vallée de La Géla
c'est un large chemin muletier qui mène au Port Vieux (il est vrai
qu'il a pu être aménagé, ou réaménagé,
pour le transport de matériel destiné aux installations minières
de l'Hôpital de Parzan).
De ce port l'ingénieur Thierry dit, en 1687, dans
sa description des cols de la vallée d'Aure : "[le] passage
est entre deux rochers escarpés où il n'y a que le passage pour
un homme à cheval". Roussel, dans la légende de sa
carte, écrit (en 1719) : "Port de Bielsa, praticable pour les
chevaux [...]. C'est le chemin le plus fréquenté de tous ceux
qui communiquent de la vallée d'Aure à celle de Bielsa. Cependant
on ne peut comprendre sur les lieux comment les mulets chargés y peuvent
passer, étant pratiqué sur des roches glissantes où il
n'a pas un pied de large dans la montée de côté de France
[...]. L'ouverture de ce port, qui est entre deux rochers [...] n'a de large
que pour passer bien au juste un mulet avec des coffres".
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Le port de Bielsa, appelé
aussi "Puerto de la Forqueta" par les espagnols, dans l'axe de la
vallée du rio Barrosa.
Au fond, le massif du Cotiella.
Dans la vallée du
rio Pinara, pentes sud du pic de Marioules, qui domine, à
droite, le port de Bielsa. Au fond, dans l'ombre la cr^te et le pic
de Bataillance.
Le port de Bielsa vu
des abords du pic Barrosa, par dessus la vallée du rio Pinara, dont
il échancre les pentes herbeuses de son flanc gauche. A gauche, le
pic de Marioules (2586 m)
Au deuxième et troisième plans, le pic
de Garlitz (2798 m), au centre du cliché, et le pic d'Aret
(2935 m), à droite.
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