Chemin
des mines
Les
évadés de France
Quelques années aprés la guerre d'Espagne et la "Bolsa
de Bielsa", pendant la guerre 1939-1945, de nombreuses personnes, militaires
ou non, s'évadent de France pour, via l'Espagne, rejoindre
les forces alliées : pilotes britanniques abattus, pour revenir en
Angleterre, juifs sans-papiers, pour fuir la persécution nazie après
l'invasion de la zone libre, ou réfractaires au STO. Il y eut ainsi
23000 évadés de France sur 30000 à 33000 tentatives.
Un
exemple remarquable
de telles évasions mérite une page spéciale dans le présent
site parce que cette évasion s'est déroulée dans la région
du cirque de Barrosa et parce qu'elle a fait l'objet d'un magnifique et émouvant
récit écrit par l'un de ses membres, une jeune institutrice
en Lorraine, dans les Vosges, Simone Arnould-Humm.
C'est en effet par le port de Barroude, et le cirque de Barrosa, que sont passés de France en Espagne, à la fin du mois de juin 1943, 18 évadés français dont 2 femmes (photo ci-contre, illustrant le livre de Frédéric Sabourin, Franchir les Pyrénées, éd. Ouest-France, 2011, p. 69). L'une d'elles, Simone Arnould-Humm (1920 - 2012), en a écrit le récit (pour un livre édité en 1979 par l'amicale des écoles normales des Vosges, "150 ans au service du peuple", dont on trouve de larges extraits dans le livre de l'historienne et montagnarde Emilienne Eychenne "Pyrénées de la liberté, les évasions par l'Espagne 1939-1945", éditions France-Empire,1983, où est reproduite la photo ci-contre, p. 321 [note 1]). Dans ce récit elle parle des destructions laissées par les bombardements, 5 ans plus tôt, lors de la "Bolsa de Bielsa".
De
cette traversée elle dit, après coup : "Mesurée
sur une carte la
distance Lannemezan- Bielsa représente 60 km à vol d'oiseau.
Dire ce que nous avons reellement parcouru en montées, descentes, détours
pour éviter les patrouilles allemendes, erreurs de direction, le tout
sans jamais emprunter une route ni un sentier, est à peu près
impossible ; 120,150 km ? je ne sais, mais en trois jours et demi,
je sais que ce fut une performance ! Quant à la fameuse barrière
pyrénéenne de nos leçons de géographie, infranchissable
dans sa parie centrale, nous en avons su quelque chose ! C'est donc en grimpant
et en descendant des pentes gazonnées ou rocheuses, en franchissant
des torrents et des névés, en contournant des lacs et des sommets
ou - ce qui est pire - en progressanr au flanc des pentes, tantôt perdus,
tantôt guidés par des bergers, que nous atteigons la fronitère
espagnole".
Donc, parti de Lannemezan
le mercredi 16 juin 1943, évitant
le fond de la vallée d'Aure, le
groupe d'évadés passe
dans les parages du col d'Aspin, et au flanc est de l'Arbizon arrive de nuit
au petit village d'Aulon ("Comme
il est fier et dur le vent froid de la nuit ! écrit Simone Arnould-Humm.
Mais de quel goût de liberté il est chargé ! Nous repartons
sans grand espoir dans la lumière bleutée de la lune. Voici
qu'un chemin pierreux s'offre à nous ; il descend vers un village,
sans doute Aulon"). Il passera une nuit réparatrice dans le
grenier à foin d'une grange, accuilli au réveil par une aimable
vieille dame.
Le lendemain jeudi 17 juin,
guidé par un berger, le groupe passe au lac de l'Oule,
puis, après une nuit frigorifique au pied d'un grand rocher, au lac
d'Orédon, qu'il contourne sur des
pentes terreuses raides pour éviter la maison du garde et le chalet-hôtel,
avanr d'atteindre lac de Cap-de-long où
il trouve un nouvel abri pour la nuit.
Les samedi 19 et dimanche 20 juin
ce sera la dernière, mais très longue et très dure,
étape qui va les amener en Espagne (l'itinéraire
est reconstitué sur la carte ci-dessous) .
Après le franchissement de la Hourquette de
Cap-de-long le groupe entre dans le domaine de la haute montagne,
avec les éboulis et les plaques de neige pentues d'une succession de
trois cols, et une épreuve nouvelle : la soif. "Le soleil sur
la neige, raconte Simone Arnould-Humm ; dont on trouve le récit
dans le livre "Les Pyrénées par monts et par mots",
p. 92 à 95) nous cuit littéralement. Plus d'eau, seulement
de la neige que nous nous mettons à sucer. Justement ce qu'il ne faur
pas faire ! Devant nous, au sommet de la pente de neige, apparait, découpé
entre deux pans de murailles feuilletées par l'érosion, le port
de Campbieil, à 2595 mètres d'altitude. Nous y
parvenons presque en rampant, de peur que nos silhouettes ne soient trop visibles
sur cette brèche".
Ce sera ensuite la Hourquette de Chermenttas.
Le dernier
col est le port de Barroude où
les évadés atteignent dans la nuit, le dimanche
20 juin, la frontière espagnole, " Nous voici à
présent,
poursuit
Simone Arnould-Humm,
sur une espèce de plate-forme caillouteuse : la frontière
! La lune, complice, projette sa lumière froide et métallique
sur un univers de neige et de cailloux ; un silence minéral et sans
vie nous entoure. Personne ne parle. Anéantis de fatigue et de sommeil,
hébétés, nous ne réagissons plus,
ou plutôt nous conservons ce qui nous reste de lucidité et de
force pour la descente. Le
but atteint, le danger passé, toutes nos facultés s'écroulent,
nous ne réagissons plus ou, plutôt, nous réservons le
peu de lucidité etde forcepour le reste de la descente".
Autour de nous, tout n'est que silence. Comme par miracle la neige a complètement
disparu sur le versant espagnol,Dans cette immensité de tranquillité
et d'espace, , nous avançons, ombres mystérieuses, et nous quittons
la France. Qu'éprouvons-nous au juste, en cet instant ? sentiment de
triomphe ? joie ? tristesse ? Nul ne saurait dire. Personne ne parle. Dédé
a sorti de son sac un petit drapeau tricolore qu'il plante sur la crête,
mais nous sommes anéantis de fatigue, de sommeil, Nous ne pouvons rester
là, il faut descendre et, pour cela,il nous faudrait trouver le sentier
qui, paraîtt-il existe
"Nous ne pouvons rester là, il
faut descendre [versant espagnol, dans le cirque
de Barrosa] et, pour cela, il nous faudrait trouver le sentier
qui parait-il existe.
Le dimanche 20
juin : Nous cherchons en vain, en commençant
d'essayer la pente afin de trouver un chemin praticable mais à chaque
pas nous rencontrons des murailles verticales tombant sur des trous profonds
["Ils ont marché trop à droite, commente Emilienne
Eychenne qui connaît les lieux, attirés par la vire du sentier
des mineurs qui fait le tour du cirque de Barrosa à mi-pente"].
Nous tournons en rond plus d'une heure. Chacun explore son côté
et de temps en temps des voix basses fusent dns la nuit pour appeler.. Finalement
nous trouvons une pente un peu moins raide. mais dans lacaillasse la descente
est un cauchemar
: des cailloux, toujours des cailloux, des pierres qui roulent, les pieds
qui butent ; descendre, tojours descendre, cela devient hallucinant !
.Nous sommes à bout...J'avance dans un rêve de somnanbule. Je
me sens prête à crouler d'une minute à l'autre. Les pieds,
les chevilles me font souffrir : malgré moi mes yeux se fermentI, il
me semble, à chaque pas que je vais tomber. Marcel me donne la main
et porte mon sac mais tous les dix mètres je dois m'attêter,
mes jambes tremblent de fatigue. Je m'assieds quelques secondes et nous repartons...Cette
pente est interminable, nous n'avançons pas ![...].
Une petite plate-forme de gazon [le replat herbeux probablement].
Nous nous arrêtons pour attendre les derniers mais le froid nous en
chasse bien vite.
Le jour se lève déjà et nous
ne sommes pas encore au fond... Des pierres qui roulent et encore des pierres
qui roulent, descendre et encore descendre, cela devient hallucinant ! Pourtant
la pente s'adoucit et le bruit du rio Cinca [en fait Barrosa]
se fait plus distinct. Il est 6 heures quand nous y parvenons [aux
alentours de la cabane actuelle] . Il nous faut maintenant descendre le
cours du torrent et nous avançons dans les pierres, toujours dans les
pierres. Les
pieds sont douloureux, les reins cassés, aussi nous ne progressons
que très lentement. Le paysage est d'une aridité surprenante,
de hautes murailles surplombant la vallée [le flanc nord de la
sierra de Liena, rive droite] et maintenant le soleil brûlant éclaire
un paysage aride".
Mais : "Bientôt [vers
midi] nous arrivons à l'Hospital de Bielsa
[ou "de Parzan"]. Quel spectacle étrange ! Ici
tout n'est que ruines : maisons écroulées, toits crevés,
portes arrachées, pont détruit. Ici, une usine démantelée,
là, une maison qui fut coquette. Pour traverser le torrent, une mince
passerelle à côté du pont crevé et pantelant. Tout
paraît abandonné, aucun habitant, rien n'a été
relevé depuis 5 ans [depuis
la bolsa de Bielsa, en 1938].,
Nous prenons brutalement contact avec la guerre d'Espagne, dans toute
son horreur, toute l'horreur de la guerre est sous nos yeux. J'imagine
ce petit coin tranquille de montagne, sa vie rythmée par le bruit du
torrent, le ronflement des turbines ; et puis un jour, les réfugiés,
fuyant les villes où l'on se tue, sont arrivés, espérant
trouver ici la sécurité. A leur tour, les soldats de Franco
ont fait irruption, tuant pillant, incendiant. On s'est battu ici, et tout
y a été saccagé et détruit. Depuis cinq ans, personne
n'est revenu !
Telle un fantôme une silhouette noire apparaît
dans les rochers : c'est une vieille femme suivie d'un jeune garçon.
Nous leur demandons à manger; : du pain ? ils nous montrent leur ration
pour la semaine...nous n'insistons pas ! des pommes de terre ?, il n'y en
a pas ni légumes, ni fruits ; du lait peut-êtr ? après
bien des tergversations le garçon va nous en traire un peu, et, en
attendant, comme seule femme du groupe, je suis autorisée à
finir. Je ne me le fais pas dire deux fois, quant à obtenir quelque
renseignement, c'est aussi difficile : visages fermés, réponses
vagues. Nous saurons plus tard à quel point la méfiance règne
dans l'Espagne de Franco. Sur tout celabille un soleil provoquant.
Il est peut-être six heures du soir ; après
une toiette dans le torrent, nous nous sommes reposés, terrassés
par la fatigue, Pour l'instant nous élisons domicile dans une espèce
de baraque [la casa Bosar ?], sans porte ni fenêtre, où
l'on risque à chaque pas de passer au travers du plancher, mais qui
possède une magnifique couche de paille fraîche, pour nous sans
doute, délicate attention des carabiniers ; et voici deux carabiniers
qui comme chaque soir, viennent chercher leur "convoi". Ainsi s'explique
la paille fraîche, si hospitalière, de la cabane : attendrissante
générosité de la police espagnoe ? ; Nous refusons catégoriquement
de faire un as de plus ce soir. L.'ordre pourtant est impératif et
si les bicornes en carton bouilli ne nous impressionnent pas, les fusils pa
contre, sont plus convaincants. Et, paraît-il, nous aurons de lits et
à manger.
Les affaires sont rassemblées, les sacs
reficelés, mais les gestes sont las, les esprits atterrés ;
le plus dur est de remettre les souliers. Huit kilomètres
encore jusqu'à Bielsa ! et le calvaire
recommence : des cailloux, encore des cailloux, pas de chemin, ni même
de sentier ; les épaules sont sciées par le sac et les pieds
font mal à crier... Et puis, miracle ! le chant a jailli ! et nous
allons, maintenant, chantant à tue-tête parce que nous habite
une grande et forte joie : nous avons gagné, nous sommes en Espagne
! Nous traversons des villages en ruines, d'où émergent des
gamins venus nous voir passer : spectacle quotidien paraît-il.
"Nous laissons un village en ruine à
notre droite [Parzan : on y voit encore
des pans de mur] mais nous avons sans doute été annoncés
puisque tous les gosses sont descendus sur la petite route que nous suivons
maintenant pour nous voir passer. Mais voici que dans le soir nous
apercevons à un détour du chemin une grosse agglomération.
C'est Bielsa,
spectacle tragique et poignant, ruines et décombres, amas de pierres,
[souvenir
des bombardements incendiaires de juin 1938,
photo
ci-contre à gauche],
qui, sous un ciel d'orage prennent un air fantastique. Nous avançons
dans un dédale de rues étroites, mal pavées et, juste
comme l'orage éclate et que la pluie se met à tomber avec violence,
nous nous engouffrons dans un grand bâtiment tout neuf et tout blanc
: nous sommes chez les carabiniers (l'ayuntamiento, la mairie, de Bielsa,
photos
ci-contre à droite)
Quelques
rares maisons sont restées intactes.
Mais peu aprés : "On nous introduisit
Maria et moi dans une cuisine... je ne sais comment je me trouvai assise sur
une chaise... Une femme était là nous regardant et essayait
de nous parler...La femme nous tendit à chacune un verre de café
au lait chaud et sucré. Je bus avidement et quand j'eus fini ce fut
comme une grande souffrance. J'en aurai bu encore, j'en aurai bu des bols,
des litres, des soupières.
On vint alors nous chercher et je me trouvai bientôt
avec tous mes camarades sur le seuil d'une porte basse à l'entrée
d'une salle où, dans un nuage de fumée bleue, je vois s'agiter
des silhouettes gesticulantes. Ce
sont les conscrits de Bielsa qui achèvent
leur banquet. D'abord ahurie, abasourdie, je me sens gagnée par
l'enthousiasme environnant. Imaginez une salle de dimensions moyennes, blanchie
à la chaux, assez basse et occupée sur toute sa longueur par
une longue table à tréteaux autour de laquelle boivent, chantent,
fument, rient et gesticulent
une vingtaine d'espagnols... Immédiatement on nous fait place.
Nous nous installons. Cinq ou six espagnols seulement restent avec nous à
table, tandis que les autres s'entassent comme ils peuvent, dans les coins
de la salle. On
nous sert une panade réconfortante (ils n'ont rien d'autre à
manger) et avec quelques amandes vertes circulent les
porons de rancio. La tête renversée en arrière, la bouche
largement ouverte, ils laissent couler, de haut, le filet de vin. Ils boivent
éperdument ce vin chaud d'Espagne et nous en offrent... Je bois aussi.
Immédiatement le feu du vin fouette ma torpeur ; maintenant je vois,
j'entends ; un enthousiasme indicible me réveille : je suis en Espagne
! ... On nous offre des oranges et un jeune espagnol d'un geste large nous
apporte deux porons de Rancio... Pour nous ils chantent... Nous leur répondons
par une marseillaise qui éclate, bondit, s'élance. Maintenant
de tout notre coeur nous chantons les Pyrénées, ces Pyrénées
que nous venons de vaincre."
"Et les évadés
de France, poursuit Emilienne Eychenne, vont être invités au
bal des conscrits, et Simone gratifiée de nombreuses oeillades.
Malgré la fatigue ils danseront ("dans l'état où
nous sommes c'est de la folie pure [...] ; mais il fait bon, quelquefois,
être fou"... Les musiciens sur des tonneaux, les carabiniers
au fond de la salle. Ceux-là n'ont pas l'air content du tout ; des
filles et des garçons non plus").
Donc accueil chaleureux, malgré tout, de
la part de la population, mais sévérité des carabiniers.
Mais
pour
le groupe d'évadés, ce
sera ensuite
des interrogatoires, puis, pendant des semaines ou des mois, la prison à
Barbastro, suivie, pour certains, d'un internement au camp de Miranda del
Ebro, avant de retrouver la liberté et de partir pour l'Afrique du
nord ou l'Angleterre.
On peut citer d'autres évasions
ayant eu lieu dans la région du cirque de Barrosa :
* A
partir d'un camp de toiles (le "Camp Rollot")
qu'il avait installé en 1922 dans la vallée de La Glère
(celle qui mène au refuge du même nom au-dessus de Barèges),
à hauteur (1537 m.) des anciennes cabanes de Camou, un aumonier scout,
le père Antoine Dieuzayde, organisa pendant la Seconde Guerre mondiale,
le passage en Espagne de nombreux juifs, résistants, aviateurs, passage
qui se faisait en deux journées de marche, par le refuge Packe, la
Hourquette de Bugarret, la Hourquette de Cap de Long, le port de Campbieilh,
et finalement le port de Barroude et donc, là aussi, le cirque
de Barrosa (Céline Bonnal, A la découverte des
cabanes de bergers en vallée de Barèges, éditions
MonHélios, Pau, 2014, p. 49-50).
Sur le Camp Rollot voir la revue Pyrénées,
n° 290 (avril-mai-juin 2022) et 291 (juillet-aoüt-sept. 2022), article
Pyrénées spirituelles : le camp Bernard Rollot, 1922-2022,
par Isabelle Antonutti.
* Dans la page consacrée à l'histoire du port
de Plan on trouvera, en note 9, un lien pour le beau et
instructif récit d'une telle évasion (une
"odyssée") par
ce col frontalier, en vue de gagner l'Angleterre en octobre 1943, dont l'auteur
est Henri Cabannes, alors agé de 20 ans, actuellement mathématicien
membre de l'Académie des sciences (cliquer
ici pour y accéder directement).
0,
SOURCES
:
DEUX LIVRES PRINCIPALEMENT dans lesquels on trouve
de larges extraits du récit de l'évasion :
- le livre "150 ans au service du peuple",
édité par l'Amicale des écoles normales des Vosges et
de l'IUFM de Lorraine en 1979, tome II ("Pour la France et la
liberté"), ouvrage présenté par Pierre ROTHIOTi,
chapitre V de la 4e partie : "Des Pyrénées aux geôles
de Franco",1943 - Vers la France libre.
;
-
et celui de Emilienne Eychenne, historienne (agrégée
d'histoire et de géographie, thèse sur les évadés
de France) :
* "
Les Pyrénées de la liberté",
1939-1945, le franchissement clandestin des Pyrénées pendant
la seconde Guerre mondiale, éditions Privat, 1998, ouvrage qui reprend
presque en intégralité le texte de la première édition
de 1983, parue aux éditions France-Empire ;
*
auquel on peut ajouter un article du n° 1 de la revue Pyrénées
magazine, janvier-février 1989, pages 66-73 : " Les portes
de la liberté" ;
MAIS AUSSI, sur les évadés de France en général,
les livres ;
- de Sébastien Barrère,
le livre "Pyrénées, l'échappée vers la
liberté. Les évadés de France", éditions
Cairn, 2006 ;
- de Annie Brives, le livre "Pyrénées
sans frontières", éditions Cairn, 2000 ;
- de Gérard de Clarens,un
article dans la revue Pyrénées, n° 236, octobre 2008,
pages 415-422 : "Les évadés de France par les Pyrénées,
1940-1945" ;
- de Frédéric Sabourin, le livre "Franchir
les Pyrénées, sur les chemins de la liberté", éditions
Ouest-France, 2011 ;
- et
de Jean-Paul
Azam
"Les Pyrénées Par monts et par mots", textes recueillis
et présentés par lui ; Editions
Cairn, 2021, p. 92 à 95.
A
gauche : Monument à
la mémoire
des évadés de France, au bord la D 618 dans la vallée
d'Aure, à hauteur de la chapelle des Templiers
;
A
droite : tombe du cimetière
de Tramezaygues.
VOIR AUSSI, sur le même thème, la
page du présent site consacrée à la Bolsa
de Bielsa
NOTES :
1 . Avec cette indication
que l'auteur de la photo est "Leroy-Lévy", et qu'elle fait
partie de la collection de René Latour, sans doute deux membres
de ce groupe d'évadés..
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Page mise à jour le 6 novembre 2024