Photos : page de photos 9-1

    Vallées de La Gela, de Saux, de Badet et du rio Pinara : basse vallée de La Gela

     (Photos prises en mai, juin et juillet 2011, juillet 2014, et mars 2012 pour la chapelle des Templiers).

 

       
   La chapelle dite des Templiers, avec son clocher-mur. Elle faisait partie de l'ancien "Hôpital de Chaubère" construit au XIIe siècle par l'ordre des Hospitaliers de St-Jean de Jérusalem et dont il ne reste rien. L'ensemble se situait, à 1325 m. d'altitude, au confluent des Nestes de La Gela, de Saux et de Badet (un peu en aval du village du Plan), et au point de convergence des chemins qui par ces vallées descendaient respectivement des ports (ou cols) suivants : Port vieux et port de Barroude, port de Bielsa, tranfrontaliers, et ports d'Héas et de Campbieil (voir la page consacrée à la carte Roussel, spécialement la note 6).
 

       
    Sur un rocher, au bord du chemin de la vallée de la Gela, dans la partie basse de clle-ci, peu après son départ de la route, on trouve la "Vierge de La Gela".
 

     
   Dessins très schématiques illusrant le fait que l'inclinaison de la nappe de Gavarnie vers le nord (son "pendage", soit l'angle qu'elle fait avec un plan horizontal) s'atténue progressivement dans la vallée de La Gela (schéma à gauche), depuis la haute vallée d'Aure (en amont de St-Lary), où le pendage de sa racine est important (peut-être de l'ordre de 60° : schéma à droite), jusqu'au cirque de Barroude (et plus loin au sud dans le cirque de Barrosa) où elle devient horizontale.
   Quand on remonte la vallée de La Gela par le chemin puis le sentier du refuge de Barroude, ce fait est bien visible en ce qui concerne la couche la mieux repérable de la nappe de Gavarnie, celle de calcaire blanc ou gris clair (du Dévonien inférieur, dite "la Dalle"), proche de sa base c'est-à-dire du plan de chevauchement auquel elle est plus ou moins paralléle.

                                                                                   Haut de page

       
   En parcourant la haute vallée d'Aure entre St-Lary et Le Plan-Aragnouet on voit dans les falaises qui bordent la route un pendage du sud vers le nord, d'environ 60°, des assises ou des stratification rocheuses. C'est le cas dans le calcaire dévonien inférieur entre Tramezaygues et Eget-cité (photo de gauche), et dans les schistes du Dévonien moyen entre Eget-cité et la pont du Moudang (photo de droite). Il est possible que ce pendage soit celui de la racine de la nappe de Gavarnie.

       
   Lorsqu'on commence à remonter la vallée de La Gela par le chemin de Barroude, sur la rive droite de la Neste de La Gela, on voit dans les schistes (du Dévonien moyen) de la falaise qui occupe, en face, sa rive gauche, des assises dont le pendage, moindre, est également celui, probablement, de la nappe de Gavarnie.

                                                                            Haut de page

       
   Un peu plus haut on commence à voir, au fond, barrant la vallée, le haut (vers 3000 m. d'altitude) de la muraille de Barroude. On se rend compte alors que la couche de calcaire dévonien de la nappe de Gavarnie qui constitue cette muraille ("la Dalle") est déjà visible dans le flanc gauche de la vallée (à droite, vers 1700 m.), puis à la base de l'arëte est du pic de La Gela (vers 2500 m.) qu'on voit au deuxième plan, et que ces trois points sont alignés sur une même courbe ascendante vers le sud.
 

       
   A peu près la même vue, mais sous un ciel plombé laissant passer quelques rayons de soleil.
  
                                                                          Haut de page

       
    Dans la montée vers le grand replat de la vallée de La Gela un passage du chemin est taillé dans le calcaire dévonien de la nappe de charriage de Gavarnie (la couche de calcaire qui constitue plus haut la muraille de Barroude). En face, sur la rive gauche de la vallée, la falaise que forme ce même calcaire est ornée d'une longue et peu épaisse ligne brune sinueuse évoquant le dessin d'un animal sur la paroi d'une grotte préhistorique. Il s'agit probablement d'un filon de cette roche que les géologues appellent lamprophyre (dont la présence est signalée dans cette zone sur la carte géologique du BRGM), roche qui correspond au remplissage d'une fracture de ce calcaire par un magma sous pression, rapidement cristallisé. De composition variable, elle contient de gros cristaux dans une pâte microgrenue et elle est souvent riche en mica noir (lampro = brillant). Altérée elle peut se colorer en brun, jaune, ou vert.


     
   
Dans cette partie rocheuse du chemin (à gauche), taillée dans le calcaire dévonien, on trouve ce qui pourrait être un autre filon de lamprophyre (?), de quelques décimètres de large, de couleur verte (au milieu). Vue de près sa texture (à droite) paraît être hétérogène.
 

      
   Dans le calcaire dévonien de "la Dalle" où le chemin a été taillé on retrouve à gauche, dans la petite falaise qui le borde, le même pendage que celui visible dans le même calcaire du flanc gauche de la vallée.

                                                                          Haut de page 

   Les FLEURS sont abondantes dans la vallée de La Gela, en particulier dans sa partie basse, entre la route et le grand replat, au bord du chemin. Pour voir des photos de certaines d'entre elles :

  - aller dans la page de photos consacrée aux fleurs du cirque de Barrosa et des vallées avoisinantes ;
 
  - ou bien cliquer ci-dessous sur les noms de quelques-unes de ces fleurs :
       . de la partie basse de la vallée :
                     Globulaire à tige nue
                     Ancolie vulgaire
                     Euphorbe d'Irlande
                     Géranium des forêts
                     Pulsatille des Alpes
                     Pavot du Pays de Galles
                     Primevere élevée
       . du grand replat et de ses flancs :
                     Saxifrage à longues feuilles
                     Asphodèle blanc
                     Trefle des Alpes (réglisse)
                     Gentiane printanière
       . de la région de Barroude :
                     Pensée de Lapeyrouse
                     Ibéris spatulé
                     Douglasia de Vital
                     Joubarbe des montagnes
                     Silène acaule

       
   A cet endroit, proche du grand replat de La Gela, le torrent s'engage dans la couvhe de calcaire dévonien de la nappe de Gavarnie, dans laquelle il a sculpté cette petite falaise.
 

       
   Le chemin se rapproche là du torrent et de cette falaise. C'est là que le plan de chevauchement (le contact de base) de la nappe de Gavarnie franchit le torrent.

                                                                                Haut de page

       
    Le chemin se rapproche du torrent qui longe la base de la falaise de calcaire dévonien de la nappe de charriage de Gavarnie (à droite). Dans les pelouses de la haute vallée de La Gela on voit monter celle-ci vers le pic de La Gela et la muraille de Barroude.
                                                                          

       
    A l'entrée du grand replat de la vallée de La Gela on voit mieux que la couche de calcaire dévonien se prolonge plus haut dans la base du pic de La Gela (au milieu), puis dans la muraille de Barroude (à gauche). Mais les pelouses empêchent de repérer son contact de base, sauf bien plus haut, sous le pic de La Gela (au milieu), où une couche d'ampélite apparaît à la base de la couche de calcaire.
 

      
    Juste avant l'arrivée au grand replat de la vallée de La Gela le chemin est barré par un portail qui empêche les animaux de redescendre vers le bas de la vallée. Dans le fond : le pic de La Gela.

                                                                       Haut de page                                                                

  Retour à   la page générale sur la vallée de La Gela et les vallées voisines                  
                    la page contenant la liste des pages de photos
                     la page d'accueil du site