Le cirque de Barrosa : courses
Le pic de Liena (2605 m) : version imprimable (4 pages).           (voir carte imprimable)

  
Un éboulement assez important avait coupé en 2006 la corniche de la falaise sud du cirque, et arraché une main courante. Depuis ce passage a été réaménagé mais la traversée intégrale du cirque reste assez difficile et risquée
    Le pic Liena (2605 m), qui culmine à l'extrémité est de la sierra de Liena, entre vallée de Barrosa au nord et vallée de Chisagües au sud, est facilement accessible, à pied, par la vallée de Chisagües, en traversant d'ouest en est (dénivelée : environ 550 m) le vaste plateau pastoral incliné que forme le flanc sud de la sierra de Liena, à partir de l'endroit où la piste qui remonte la vallée aborde ce plateau à hauteur d'une cabane de berger (refuge de Montarruego), sur un promontoire. D'ailleurs, en VTT ou avec un véhicule 4x4, cette piste permet d'atteindre les mines qui se trouvent sous le sommet (mines " Robert "), et la crête de la sierra.
   Mais il existe pour le gravir un itinéraire plus long (dénivelée : 1200 m), plus sportif, mais beaucoup plus intéressant et agréable, empruntant, à partir de L'Hôpital de Parzan, un ancien chemin muletier qui a servi, dans les années 1910 et 1920, à l'exploitation des mines, et fait accéder à celles du versant est (mines " Luisa "). Ce chemin, proche du câble aérien par lequel descendait le minerai, et déployant ses lacets en forêt dans sa partie inférieure, est actuellement difficile à suivre, bien que des cairns y aident, parce qu'il est plus ou moins effacé par la végétation, ou par endroits effondré dans les escarpements de sa partie moyenne : mais cette difficulté, modérée, ne fait qu'ajouter à l'attrait de ce beau chemin (note 1)
   De plus, au lieu de redescendre par ce chemin, on peut parcourir la sierra de Liena, puis, à partir du col d'Espluca Ruego, faire la TRAVERSEE DU CIRQUE DE BARROSA (entre 2300 et 2400 m d'altitude), en suivant le chemin des mines (ou "chemin des mineurs", ou "Camino de Las Pardas ", ou encore " Camino Barrosa "), sommairement rénové en 2004, sur la vertigineuse vire de la falaise sud du cirque, puis dans la partie
centrale du cirque jusqu'au "dôme", puis sur la vire de la falaise nord, pour atteindre, aprés une courte montée, le port de Barroude et contempler la muraille et les lacs du même nom. Le retour à l'Hôpital de Parzan se fait par le fond du cirque et la haute vallée du rio Barrosa. On réalise ainsi un splendide et spectaculaire circuit. sans guère d'équivalent dans les Pyrénées. Sa durée est d'environ 9 heures (sans compter les arrêts), et le dénivelé cumulé de 1500 m.
   A noter que ce circuit peut aussi bien être parcouru dans l'autre sens : la montée est plus progressive et le cheminement se repère de loin; mais pour descendre du pic Liena, le chemin est plus difficile à trouver.

  Accés : par l'Hôpital de Parzan ;
  Dénivelé : 1200 m pour le pic Liena ; compter en plus environ 6 ou 7 km de parcours plus ou moins horizontal et 300 m de dénivelé de plus pour aller jusqu'au port de Barroude ;
  Intérêt : tout est réuni pour faire de ce circuit une course exceptionnelle : ascension par un ancien et pittoresque chemin muletier, visite d'une ancienne exploitation minière, survol d'un vaste plateau pastoral sur la crête d'une sierra face au Mont-Perdu, spectaculaire parcours de corniches vertigineuses , reconnaissance de l'historique " chemin des mines " traversant le cirque de Barrosa, facile lecture de la géologie du versant sud des Pyrénées, retour par une belle vallée boisée ;
  Période : fin juillet, août et septembre de préférence, quand il n'y a plus de neige sur les corniches ;
  Difficulté : modérée, mais attention : cette course, empruntant des vires trés aériennes, nécessite un bon entrainement physique, l'absence d'appréhension au-dessus du vide, un pied sûr et beaucoup d'attention (en raison de la traversée d'éboulis pentus et croulants au-dessus d'à-pics), et un bon équipement (piolet, crampons, et éventuellement corde [des spits sont en place], indispensables pour la traversée de possibles névés pentus en début de saison [la corniche sud a une orientation nord et la neige peut persister longtemps dans des couloirs encaissés], voire même de certains éboulis) ;
  Topos : aucun connu sur papier, mais on peut consulter au moins deux sites internet :
  - celui de
Philippe Queinnec , qui, en septembre 2004, a réalisé la " somptueuse " combinaison d'itinéraires au départ de l'Hôpital de Parzan : port de Barroude, pic de Troumouse, pic de Serre Mourène, Munia, cirque, vire de la falaise sud, pic Liena, descente directe sur l'Hôpital de Parzan.
  - un site espagnol, inazio.com, donnant, à la rubrique Excursiones, un bref topo sur la "Senda de las Pardas", avec photos et indications d'horaires, et, pour les amateurs de vires, d'autres topos sur les Fajas : en particulier "Toro" à la Peña Montañesa, de "Las flores" à Ordesa, et de "La Pardina" à Añisclo.

ITINERAIRE :
   Après avoir quitté les installations minières de l'Hôpital de Parzan en direction du cirque, la piste forestière de la haute vallée du rio Barrosa est d'abord en forte montée, ensuite horizontale. Lorsqu'elle monte de nouveau on trouve, à droite de la piste, à environ 400 m (5 minutes) du départ, deux pancartes (indiquant " Vedado de pesca " et " Agues de alta montaña "). De l'autre côté, sur le talus, un cairn signale l'endroit où le chemin muletier quitte la piste pour s'enfoncer dans la forêt (note 1).
  Après quelques lacets, ce chemin, noyé dans la végétation, passe sur la couverture maçonnée du canal de dérivation pour la conduite d'eau de la centrale électrique. Par de larges lacets, dont un qui passe sous le câble aérien, le chemin monte lentement dans la forêt pour atteindre, après la traversée d'un éboulis, un large épaulement de l'arête qui descend du pic Liena, au-dessus de la haute vallée du rio Barrosa, face au pic du même nom (remarquer son sommet en grès rouge). On y perd facilement le chemin dans les rhododendrons.
  Aprés quelques lacets et une courte traversée, le chemin, sortant de la forêt, atteint un éboulis au-dessus de la station d'angle du câble aérien plantée sur un éperon dominant l'ancienne douane.
  En haut de cet éboulis il aborde la partie rocheuse, escarpée, tortueuse, de son tracé, souvent en corniche, soutenu par des murettes parfois effondrées, et par endroits encombré par de petits pins délicats à contourner. Il finit par atteindre le pied d'un pylône du câble aérien dressé sur un éperon.
  Après avoir surmonté là un éboulement de gros blocs de granite, on retrouve le chemin au moment où il entame la traversée en écharpe, sous le câble aérien (auquel sont suspendues des bennes encore chargées de minerai), de trois vallons herbeux successifs, pentus, décrivant des lacets dans les deux premiers.
   Ensuite il aborde un quatrième vallon, plus large et moins pentu, mais plus long, remontant jusqu'en haut, sous le sommet, au niveau de la plate-forme minière qui se signale par un transformateur bien visible d'en bas. On peut le remonter sans le souci de suivre le chemin, pas toujours visible, en louvoyant dans des pelouses entre des moutonnements de granite, et en allant voir, si on veut, dans l'axe du vallon, le filon de galène exploité plus haut.
  On finit par atteindre la plate-forme minière (2450 m), dans un petit cirque glaciaire, sous les sommets des pics Liena et La Mota, face au massif de La Punta Suelsa qui trone de l'autre côté (à l'est) de la vallée du rio Barrosa. Elle comporte, outre le transformateur, les ruines d'un grand bâtiment et la station supérieure du câble aérien , délabrée. Tout prés, un tas de blocs de galène ou de sidérite attend encore d'être descendu à l'Hôpital de Parzan
   Remonter le long du filon perçé de galeries étagées. Avant d'atteindre l'arête sud du pic Liena, obliquer à droite vers son arête est, d'où on découvre le cirque. L'approche du sommet est intéressante sur le plan géologique : on quitte brusquement le granite pour aborder les sédiments déposés sur la pénéplaine post-hercynienne : d'abord une mince lame (un ou deux mètres : elle est plus épaisse au sud) de grès rouge, puis du calcaire crétacé blanc ou jaune clair. A quelques mètres du sommet on marche sur des schistes bruns qui appartiennent à la "klippe" dont il est coiffé
Du sommet (2605 m) on découvre, au-delà du vaste plateau incliné que constitue le flanc sud de la sierra de Liena, au sud-ouest, le massif du Mont-Perdu, et plus loin, au sud-est, celui du Cotiella. Les pics de Robiñera et de La Munia barrent l'horizon à l'ouest, dominant le cirque.

DESCENTE :
   Aller dans la direction du cirque en suivant la crête de la sierra, dont le versant nord, abrupt, tombe sur la vallée de Barrosa. En son milieu elle est divisée en deux bosses par un petit col d'où on admire le haut de l'éperon des Bachetas, orné d'une belle aiguille de granite. Peu avant d'y arriver on remarque, au-dessous de la crête, à l'extrémité d'une branche de la piste du plateau, une pancarte indiquant la direction du " Camino de Las Pardas ". En effet on trouve à ce petit col les probables vestiges de ce "chemin des mines " qu'on va s'efforcer de suivre sur plusieurs km, d'abord ici dans sa traversée horizontale du plateau, soutenu par de grossières murettes de blocs de granite (d'ailleurs ses traces sont déjà visibles dans l'herbe entre cet endroit et le col qui sépare le pic Liena du pic La Mota au sud). Du col échancrant la sierra, gagner son extrémité ouest, c'est-à-dire le col d'Espluca Ruego, soit toujours par sa crête (Punta Ruego), soit horizontalement par une sente qui prolonge le chemin dans des éboulis de calcaire crétacé.

 
   Le COL D' ESPLUCA RUEGO (2493 m) est un site remarquable à tous points de vue :
  
  - au-dessus de l'abîme on y domine l'ensemble du cirque de Barrosa, du fond de celui-ci, 800 m plus bas, au sommet de La Munia ;
  
   -
c'est là que le chemin des mines, après le facile parcours du plateau, s'engage sur la vertigineuse corniche de la falaise sud du cirque pour traverser celui-ci jusqu'au port de Barroude qu'on voit au loin (à 3,5 km à vol d'oiseau); on devine l'effroi qui devait saisir les hommes (et peut-être les mulets) au moment de se lancer dans cette traversée ;

- enfin c'est là que se dévoile le mieux la structure géologique de la région : on est ici, sur la surface granitique du " socle ", au pied de la falaise, taillée dans le calcaire dévonien, qui constitue le rebord sud-est de la nappe de charriage, et s'élève à la verticale du col pour former le spectaculaire pain de sucre appelé pic (ou Punta) d'Espluca Ruego (2631 m).

  Commence alors la TRAVERSEE DU CIRQUE par le chemin des mines, entre le col d'Espluca Ruego et le port de Barroude.
   A vol d'oiseau la distance entre le col d'Espluca Ruego et le port de Barroude est de 3,5 km : il faut sans doute en compter 5, ou 5,5, pour la traversée intégrale, avec 290 m de dénivelé positif cumulé.

  S'engager sur l'étroite et trés aérienne corniche sud du cirque, longue de 2 à 3 km, légèrement descendante, entre 2500 et 2300 m. environ. Rassuré au début, sur quelques centaines de mètres, par un câble métallique scellé dans le rocher, on franchit, au pied de la falaise calcaire, une série de gros éperons granitiques , avançant plus ou moins au-dessus du cirque, séparés par des couloirs d'éboulis pentus et croulants, où le chemin devient très étroit (en fait c'est ici à peine un sentier, qui risque de s'effacer dans l'avenir), et dont la traversée, impressionnante, exige un pied sûr et beaucoup d'attention. Au bout d'un moment la vire cotoie, à la base de la falaise calcaire, une lame de plus en plus épaisse d'ampélites noirâtres friables sur les débris desquelles, à un endroit, un deuxième câble facilite la progression (attention : c'est là qu'un éboulement survenu en 2006 a modifié la corniche et rendu ce passage nettement plus difficile et risqué : voir la note 2).
  Cependant, à 500 m ou 1 km du col, au milieu de la vire, aprés avoir franchi la crête horizontale de l'éperon qui s'avance le plus loin au-dessus du cirque, on a la surprise de trouver sur son flanc ouest, relativement peu pentu, une courte section du chemin (une cinquantaine de mètres de long) où il est large et soutenu par une murette parfaitement construite : on peut légitimement penser que c'est la l'état dans lequel il était à l'origine tout le long de la vire.
  Plus loin, la vire, encombrée de rochers, s'élargit sous un grand surplomb : c'est un lieu de rassemblement pour les moutons (appelé "Espluca d'el Can de Casacas" sur la carte Prames, Pineta, "espluca" comme espelunca signifiant grotte, abri sous roche, avec la même etymologie que le mot spéléologie). L'auteur du site a pu vérifier qu'aprés un violent orage le sol de cet abri était sec : il est utile de savoir qu'on peut s'y abriter d'une forte pluie ou de la grêle (mais peut-être pas de la foudre ?).
  Les éperons sont ensuite de moins en moins hauts et aprés la traversée d'un thalweg et un parcours herbeux on finit par atteindre les larges pierriers pentus qui s'étendent à la base de la haute falaise calcaire de la face est du pic Robiñera. On les traverse sur une sente (à moins qu'ils ne soient recouverts par des névés), pour gagner les pentes modérées de la partie médiane du cirque.  
  Après le franchissement de deux petits torrents et la traversée ascendante (guidée par des cairns) de vastes pelouses, on arrive, aprés avoir franchi un autre torrent en amont d'une petite gorge, au bas d'un vaste chaos rocheux. On trouve là, dans la pente herbeuse qui monte lentement vers le " dôme ", repéré par le relief qu'il y imprime et les murettes qui par place le soutiennent, le chemin des mines sous sa forme de large chemin muletier. Dans les moutonnements de granite il décrit deux couples de lacets . Par le dernier, il vient se placer, et ce jusqu'au sommet du " dôme ", au pied des ampélites de la nappe de charriage, sur la rampe que lui offre la couche de calcaire crétacé, de quelques mètres d'épaisseur, qui recouvre le " socle " . Remarquer à un endroit, dans le calcaire, des trous de barre à mine : le chemin a été littéralement sculpté par endroits dans la roche à coups d'explosifs.
   Aprés avoir franchi le sommet du "dôme", d'où on a sous les yeux l'ensemble de la traversée du cirque, le chemin descend sur son flanc nord en décrivant un lacet dans un chaos granitique.
   Au-dessous, sur un gros rocher calcaire, on lit l'inscription à la peinture rouge : " CAMINO BARROSA ", avec une flèche en direction du port de Barroude.
   Au bas de cette courte descente, le chemin, large puis étroit, entame, en direction de la falaise nord du cique, la traversée, horizontale puis descendante, , d'un large pierrier qui s'étale au pied des falaises.

  A partir de là on peut :
   * soit, avant d'atteindre la falaise nord, quitter le chemin (c'est l'itinéraire 4 : voir au chapitre Courses, la page La Munia), pour descendre dans le cirque par une pente mi-herbeuse, mi-caillouteuse, puis la traversée du large thalweg principal de la partie nord du cirque, pour, après avoir surmonté une petite barre, traverser le replat herbeux et trouver au-delà le sentier du port de Barroude, par lequel on descend au fond du cirque.

   * soit finir la TRAVERSEE INTEGRALE du cirque jusqu'au port de Barroude en parcourant la vire de la falaise nord. Elle est bien visible de loin, à la limite des ampélites noirâtres et du " socle " jaune clair, limite soulignée par un " liseré " de calcaire crétacé blanc.
  Pour aborder cette vire il faut traverser, soit un névé persistant (attention de ne pas passer à travers), soit une première cascade, et surmonter un pas d'escalade facile.
   Le parcours de la vire est globalement horizontal et nettement moins long que celui de la vire sud (durée : environ une demi-heure). Il se déroule au-dessus d'à-pics ou de pentes raides, mais il est sécurisé, en trois endroits exposés, par un câble (qui fait défaut dans un passage terreux fuyant). Spectaculaire, il est agrémenté par la traversée d'une autre cascade (abondante en début de saison : pour éviter la douche il est recommandé de se munir d'un puncho
).
  Ce parcours se termine par la traversée d'un thalweg sur une murette, et continue par celle, ascendante, d'un éboulis au-dessus duquel on retrouve, dans les pelouses, les traces du chemin, à l'endroit (marqué par un panneau indicateur signalant le "Camino de Las Pardas") où il rejoint le sentier montant du fond du cirque, au-dessus des ruines presque arasées de la "cabane des douaniers".
   Par deux lacets mélés à ceux du sentier, il monte vers le large port de Barroude, d'où, sur le versant français, on peut contempler la muraille et les lacs du même nom.
   Il ne reste plus qu'à revenir en arrière pour descendre par le sentier du port jusqu'au fond du cirque, et regagner l'Hôpital de Parzan par l'agréable piste forestière de la haute vallée du rio Barrosa.


REMARQUES :
 - La TRAVERSEE DU CIRQUE
 peut aussi être réalisée de plusieurs autres façons
en partant :
    *  de la vallée de Chisagües :
      - Si on dispose de deux voitures on peut en laisser une à l'Hôpital de Parzan, remonter la vallée de Chisagües, par la piste, plus ou moins haut, atteindre à pied le col d'Espluca Ruego, directement ou aprés le parcours de la sierra de Liena, faire la traversée du cirque, puis descendre dans le cirque jusqu'à l'Hôpital de Parzan

      - Le 3 juillet 2005, des membres du club de montagne Les Cadets de Toulouse (dont l'auteur de ce site) ont réalisé une traversée du cirque par le chemin des mines entre le col d'Espluca Ruego et le port de Barroude, aller et retour, en partant de la cabane du plateau de Liena (refuge de Montarruego), atteint en voiture par la piste de vallée de Chisagües. Durée totale : environ 8 heures (sans compter les arrêts). En dehors de quelques passages délicats sur des éboulis pentus et croulants, la seule difficulté a été la traversée d'un petit névé pentu et exposé persistant dans un couloir encaissé de la falaise sud, sécurisée par un encordement sur des spits en place
.
    *  ou du refuge de Barroude, pour un aller et retour analogue, ou en faisant une boucle de 2 jours au départ de l'Hôpital de Parzan : accés au refuge par le fond du cirque et le port de Barroude le premier jour ; traversée du cirque le deuxième jour, plateau de Liena et descente sur l'Hôpital de Parzan par le chemin des mines Luisa..

    *  ou encore de la cabane de Barrosa : montée directe au chemin des mines dans le grand pierrier, parcours de la vire de la falaise sud jusqu'au col d'Espluca Ruego puis traversée du cirque dans l'autre sens jusqu'au port de Barroude, et descente par le sentier du port.

    *  enfin, aprés avoir gravi le pic Barrosa par les mines de Mallo Ruego (voir la page consacrée au pic Barrosa, chapitre 3) de bons montagnards bien entrainés peuvent, lorsqu'à la descente ils arrivent sous le port de Barroude, obliquer à droite pour se lancer dans la traversée du cirque par le chemin des mines, jusqu'au col d'Espluca Ruego, puis parcourir la sierra de Liena, descendre du pic Liena sur les mines Luisa, puis, par le chemin de celles-ci, à l'Hôpital de Parzan : ils réalisent ainsi un grand et somptueux circuit, empruntant la totalité des chemins des mines du cirque et des versants de la vallée du rio Barrosa au-dessus de l'Hôpital de Parzan, faisant visiter ces anciennes mines, et de plus trés intéressant sur le plan géologique. On peut l'imaginer dans les deux sens, bien qu'il soit plus facile de descendre par le chemin des mines Luisa depuis qu'il a été restauré et balisé (octobre 2006).
  - Si, toujours A PARTIR DE LA CABANE DE BARROSA, on veut réaliser une courte mais belle course, et explorer une partie du chemin des mines sans faire toute la traversée du cirque, on peut se donner comme but de gravir la première bosse de la sierra de Liena (nommée PUNTA RUEGO sur la carte Prames Pineta; 2595 m), en montant là aussi directement vers le chemin des mines depuis le fond du cirque, pour parcourir la vire de la falaise sud, puis, au-delà du col d'Espluca Ruego, la crête de la sierra et atteindre le sommet (voir ci-dessous le plan, et la photo prise d'un des éperons de la vire de la falaise sud : sommet à gauche, col d'Espluca Ruego à droite, dans l'échancrure duquel on aperçoit le massif du Cotiella). Dénivelé : 845 m.
    Eventuellement
on peut compléter la course en poussant jusqu'au col entre les deux bosses de la sierra (2525 m ; beau point de vue sur l'éperon de Las Bachetas), ou même jusqu'au pic Liena et aux mines Robert. Au retour on peut suivre le même itinéraire, ou pousser la traversée du cirque plus ou moins loin, selon le goût, l'heure ou l'état de fatigue.

 - DE LA CABANE DE BARROSA également une course plus longue (dénivelé : 1425 m.), mais en circuit, consisterait à monter de la même façon au col d'Espluca Ruego, puis à descendre côté Chisagües jusqu'à la petite cheminée permettant d'accéder à l'arête sud-est pour monter au sommet du PIC ROBINERA (itinéraire 7), d'où on peut descendre dans le cirque par l'itinéraire 6 (voir la page consacrée au pic Robiñera).

NOTES :
   1. Le chemin des mines Luisa (entre ces mines et l'Hôpital de Parzan) a été récemment (été et automne 2006) rénové, en particulier balisé jusqu'aux mines par des poteaux de bois de 60 cm, régulièrement disposés et bien visibles ; une pancarte signale son départ sur le bord de la piste du cirque.
  

  
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