Photos
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de photos 9-5
Vallées de La Gela, de Saux, de Badet et du rio Pinara : crête Gela-Saux
(Photos prises en mai, juin et juillet 2011)
La crête séparant la
haute vallée de la Gela (à droite) de la vallée
de Saux (à gauche), vue du sommet du pic de Bourgade
(2418 m. ; au premier plan). Au deuxième plan, la Pène
de Saux (2355 m.).
Elle se branche perpendiculairement, au fond, sur la "crête
de Port Vieux" (couleur brun clair)), entre le port de Bielsa (àgauche)
et le pic de Port Vioeux (à droite). Au-delà, émergent
le pic Barrosa (2763 m.) et le pic Robiñera ( 3003 m.
; à droite).
La partie sud de ette même crête,
au printemps, jusqu'au pic de l'Aiguillette (2517 m.), à l'extrémité
de la crête de Port Vieux (à gauche), dont elle est séparé
par le petit col du même nom.
A l'arrière-plan, à droite, le pic de Port
Vienx (sommet dans les nuages, et la muraille de Barroude.
Vus de la Pène de Saux, les
grands pâturages de la haute vallée de La Gela , sur son versant
oriental (la "Hourmagerie") et sur son versant occidental (la "Pale
du Gat"), de part et d'autre de son grand replat.
Au fond, la vallée vient buter sur une haute barre rocheuse
: du pic de Port Vieux (2723 m.; à gauche ; en avant
du pic Robiñera) au pic de La Gela (2851 m. ; à
droite), encadrant la superbe muraille calcaire de Barroude, entre pic
de Troumouse (3085 m. ; à gauche) et pic de Gerbats
(2904 m.; à droite) au-dessus du sombre "Pichous de Barroude",
dont elle est séparée par le balcon de Barroude.
Depuis l'arête sud de la Pène
de Saux (le sommet secondaire qui se situe juste au sud du pic de Bourgade),
vue sur la crête. La Hourquette des Aiguillettes se situe à
la limite entre la partie verte de la crête et sa partie ombragée.
L'horizon est barré par, à gauche la crête
de Port Vieux (au-dessus du vallon des Hourquets), à droite
la muraille de Barroude (le pic de Port Vieux est masqué par
le nuage.
En haut de la Hourmagerie, une petite
crête formée par les schistes bruns de la nappe de Gavarnie
reposant sur la couche de calcaire dévonien et celle d'ampélite
(voir la page consacrée
à la crête Gela-Saux). Au-delà un nuage masque la
muraille de Barroude et le pic de La Gela.
De la Pène de Saux,
vue, prise plus tardivement dans la saison, sur cette même crête
où on voit, au-delà du rognon rocheux blanc (en calcaire dévonien)
appelé Pène Blanque, deux zones herbeuses plus claires
que le reste de la Hourmagerie (le versant Gela à droite) : la première
correspond à la Hourquette des Aiguillettes et la seconde à
l'endroit où se rejoindraient les remontées mécaniques
implantées sur les deux versants dans le projet de station de ski destinée
à relier le tunnel d'Aragnouet-Bielsa à la station de Piau-Engaly).
Au fond, de gauche à droite, le pic de Barrosa
et la pointe sans nom qui est à sa droite (derrière le pic
de l'Aiguillette), le pic de Port Vieux, et le pic de Robiñera
qui émerge au-dessus du port de Barroude, au-delà du
cirque de Barrosa.
A noter, en haut de la Hourmagerie, à droite, une
zone violet foncé, où la prlouse laisse voir la couche d'ampélite
qui plus haut franchit la crête (voir une autre photo ci-dessous)
Vue sur la face sud-ouest du pic
de Bourgade et sur, au deuxième plan, l'endroit ( 2270 m) où,
dans le projet d'extension de la station de Piau-Engaly, se rejoindront les
remontées mécaniques du versant de la vallée de Saux
(R1) à droite et de la vallée de La Gela (R2) à gauche,
un peu en avant de la Hourquette des Aiguillettes (2237 m), mais aussi les
chemins d'exploitation tracés dans les pelouses.
On voit une trainée de rochers blancs culminant à
un pointement rocheux au départ de la partie rocheuse de l'arête
sud du pic de Bourgade : c'est la couche de calcaire dévonien
(inférieur) de la nappe de charriage de Gavarnie. Le pointement (2268
m) s'appele Pène Blanque. Elle repose sur la couche d'ampélite
silurienne (la bosse au deuxième plan) et elle est surmontée
par les schistes (au sens large) du Dévonien moyen du pic de
Bourgade (photo Philippe Villette).
Vue vers le nord du rognon rocheux
dit Pène Blanque, en avant de la Pène de Saux qui masque
en partie le pic de Bourgade.
Du haut de la Pène Blanque,
vue vers le nord sur la Pène de Saux, qui cache en grande partie
le pic de Bourgade, et dont l'arête sud, rocheuse, est escarpée
(pour la gravir facilement suivre un sentier plus ou moins marqué qui
en escalade la base puis la contourne par la droite).
A gauche, au loin, la pointe du pic Méchant
et le pic de Bugatet.
Ce pointement rocheux porte le nom
de Pène Blanque (2268 m). Il est taillé dans la calcaire
dévonien de la nappe de charriage de Gavarnie à l'endroit où
cette couche de calcaire recoupe la crête. Ce petit sommet a son pendant
de l'autre côté de la vallée de Saux, à l'est,
dans la proue du pic de Pène Abeillère.
Plus loin : après la Hourquette des Aiguillettes
la crête s'élève un peu pour redescendre au col
de l'Aiguillette, puis remonter ensuite au pic de l'Aiguillette,
pyramidal, à l'extrémité ouest de la crête de
Port Vieux (à gauche). Au fond, à droite, dépasse
le pic de Port Vieux (photo Philippe Villette)
D'une dizaine de mètres de haut la Pène Blanque
(à gauche) signale l'endroit où la couche discontinue
de calcaire dévonien de la nappe de charriage de Gavarnie (celle qui
forme à l'arrière-plan la muraille de Barroude) recoupe la crête
qui sépare la vallée de Saux de la vallée de La Gela.
Vue rapprochée, dans le haut
de la Houmagerie, de la zone où la pelouse laisse voir l'ampélite
sous-jacente, roche qui du fait de son contenu en graphite se délite
facilement : d'où cet éboulis terreux, donc instable..
Ces blocs rocheux blancs sont des
blocs de calcaire trahissant l'existence, sous le pelouse, de la couche de
calcaire crétacé supérieur qui est sous-jacente,
par endroits, à la couche d'ampélite, laquelle est visible à
gauche. Le contact entre les deux est anormal (couche paléozoïque,
silurienne, reposant sur une couche nettement plus récente) : c'est
le plan de chevauchement de la nappe de Gavarnie, à laquelle
appartient l'ampélite, alors que le calcaire crétacé
est la couverture, autochtone, du socle (voir la carte
géologique des vallées de La Gela et de Saux, plus précisément
sa partie centrale)
Au sud la vue porte sur la
face nord du pic de Port Vieux (2723 m), à gauche, intéressant
(en particulier par sa géologie : voir une page
de photos qui lui est consacrée) et facile à gravir.
A la base de son versant nord se situent, dans le vallon qui descend du Port
Vieux sur la vallée de La Gela, à droite, les anciennes mines
de La Gela (non visibles sur cette photo ; voir la page
de photos qui leur est consacrée).
A droite, la partie sud de la muraille de Barroude,
avec le pic de Troumouse (3085 m) et le pic Heid (3022 m) (photo
Philippe Villette).
Depuis le col de l'Aiguillette
(2392 m), au premier plan, vue, vers l'ouest, sur la muraille de Barroude,
à gauche, dont le calcaire dévonien blanc (dit de "la dalle")
tranche sur les schistes sombres du "socle" au-dessous (formant
les escarpements des "Pichous" qui soutiennent le balcon de Barroude),
et des schistes du Dévonien moyen au-dessus.
De gauche à droite : le pic de Troumouse (3085
m), la dent du pic Gerbats (2904 m), l'emblème de la vallée
de La Gela (note 4), le pic
de La Gela (2851 m), le pic des Aiguillous (ou Soum des Salettes,
2976 m) dans le V de la Hourquette de Chermentas (2939 m), et le pic
de Bassia de Nère (2613) (photo Philippe Villette).
De la Hourmagerie, versant droit,
occidental, de la vallée, vue sur les pelouses de son flanc gauche,
surmontées par la muraille de Barroude (à gauche) et
le pic de La Géla, derrière un nuage.
Toujours du col de l'Aiguillette vue
rapprochée sur le pic de La Gela à gauche et, à
droite, la Hourquette de Chermentas (derrière laquelle pointe
le pic des Aiguillous) et le pic de Bassia de Nère.
Le beau sentier qui va de la vallée de Badet (dominée
par les Aiguillous) au balcon de Barroude, descend en lacets de la Hourquette
pour passer au pied d'une première falaise de calcaire, puis, après
un collet dans les éboulis schisteux qui dévalent du pic de
La Gela, au pied d'une deuxième falaise calcaire (photo Philippe
Villette).
Depuis la crête, vue
sur les pâturages de son flanc ouest, qui est le flanc est de la vallée
de La Gela. C'est là, dans les prairies qui s'étendent sous
le pic de Bourgade (à droite) qu'est prévue l'installation d'une
des remontée mécanique (R2) dont la station inférieure
se situerait sur le promontoire qui fait face à la falaise blanche
au milieu de l'image. De ce promontoire partirait l'autre remontée
(R3) devant atteindre, en face, au-dessus de la falaise, la crête (2341
m) derrière laquelle s'étend la station de Piau-Engaly.
La falaise blanche est taillée dans le calcaire dévonien
de la nappe de charriage de Gavarnie. A sa base se situe le plan de chevauchement
(ici incliné vers le nord) de cette nappe, que le chemin recoupe à
l'endroit où il aborde le grand replat de la vallée de La Gela.
Au fond, les pics Méchant et de Bugatet
(photo Philippe Villette)
Les moutonnements herbeux de la Hourmagerie, sous
le pic de Bourgade. Au fond, au-dessus du nuage, le pic Méchant
et le pic de Bugatet (à droite).
Autre vue de la Hourmagerie, au pied
du pic de Bourgade.
Au fond, la double pointe du pic de Bugatet à
gauche (son arête sud-est, la voie normale, se projette sur sa face
est), et la crête de Traouès.
.
Ce rectangle vert résume
la destination agro-pastorale de la haute vallée de La Gela, dont les
flancs sont couverts d'immenses pâturages, aussi bien son flanc ouest,
ici en haut de l'image (on y voit le sentier du refuge de Barroude), que son
flanc est, en bas, qui porte le nom de "La Hourmagerie",
c'est-à-dire de la fromagerie (en patois local le fromage se dit
hourmadje et la fromagerie hourmadjèro [Dupleich]).
Plus haut, près de la crête séparant
la vallée de La Géla de la vallée de Saux, ce sont surtout
des ovins qui occupent ces pâturages.
Ces pâturages des vallées de Saux et de La
Gela sont la propriété indivise des communes de la vallée
d'Aure, Guchan et Bazus-Aure. Les lettres patentes leur accordant cette propriété
datent de Henri IV. L'activité pastorale y est gérée
par la commission syndicale Saux-La Gela. Le pastoralisme, principale caractéristique
de ces vallées, souffrirait inévitablement de l'implantation
d'une station de ski au milieu de ces prairies..
(photo Philippe Villette).
Moutons au sommet du pic de Bourgade (2418 m), qui
termine au nord la crête séparant la vallée de Saux de
la vallée de La Gela.
Au fond, de gauche à droite : le pic de Cambieil
(3173 m), le pic d'Estaragne (3006 m), la crête des Cintes
Blanques (2896 m), le pic Méchant (la pointe ; 2944 m) et
le pic Bugatet (2877 m).
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