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: page de photos 9-2
Vallées de La Gela, de Saux, de Badet et du rio Pinara : grand replat ("Ribère") et flanc occidental ("Pale du Gat") de la vallée de La Gela
Peu après
l'entrée dans le grand replat de La Gela une passerelle franchit
le torrent et permet de s'engager sur le sentier du refuge de Barroude.
Il va plus loin monter lentement dans les grandes pelouses du flanc occidental
de la vallée, ici illuminées par le soleil matinal, sous le
pic de La Gela.
La haute vallée de La Géla
telle qu'on la découvre le matin à l'entrée du grand
replat, à hauteur de la passerelle qui donne accès au chemin
du refuge de Barroude. Le fond de la vallée est dominé
par le pic de Port Vieux (à gauche) et par l'extrémité
est de la muraille de Barroude et du Pichous de Barroude.
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La Neste de La Géla
à la sortie du grand replat, an niveau de la passerelle, en milieu
de journée.
De la passerelle qui donne
accès au sentier du refuge de Barroude, autre vue sur l'entrée
du grand replat de la vallée de La Gela, avec au fond le pic
de Port Vieux, coloré par le soleil couchant, et une partie de
la muraille et du Pichous de Barroude.
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Le grand replat
de la vallée de La Géla, appelé "Ribère",
tel qu'on le découvre le matin lorsqu'on remonte la vallée.
Au fond, le pic de Port Vieux à gauche, et à
droite le calcaire clair de la muraille de Barroude, au-dessus des
escarpements dits "Pichous de Barroude".
Le torrent s'étale et serpente
sur ce grand replat occupé par de nombreuses vaches, entre les immenses
pâturages du flanc droit de la vallée (à gauche, dit la
Hourmagerie) et de son flanc gauche (dit Pale du Gat).
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Le soir, dans le grand replat de la Vallée
de La Gela, à l'endroit retréci où le torrent s'apprête
à s'enfoncer dans la partie encaissée de la basse vallée
de La Gela. C'est au-dessus de cet endroit que pourraient passer dans l'avenir
les câbles de la remontée mécanique qui donnerait accès
à la station de Piau-Engaly si le projet de station de ski de la vallée
de Saux à celle de La Géla voyait le jour.
Au fond du replat, le pic de Port Vieux et, à
droite, l'extrémité sud de la muraille de Barroude (photo
Philippe Villette)
Vue vers l'aval
sur le grand replat (2 à 3 km de long) de la vallée de La
Géla, prise du ravin par lequel la Neste de La Géla descend
du lac de Barroude. Le flanc droit de la vallée (la "Hourmagerie")
et le grand replat sont encore dans l'ombre sur cette photo prise tôt
le matin alors que les grands pâturages du flanc gauche sont ensoleillés.
Au premier plan, Sorbier des oiseleurs.
Au fond, pic de Bugatet (2877 m), à gauche,
et crête de Traouès.
Le grand replat de la vallée de La Gela
vu de plus haut (toujours depuis le ravin), et plus tard dans la journée.
Vue prise également vers l'aval,
depuis l'arête nord-ouest du picde Port Vieux. A gauche, l'épaulement
herbeux de cette arête : magnifique belvédère, facilement
accessible, d'où on domine non seulement le grand replat de la vallée
de La Géla et ses sinuosités caillouteuses, mais aussi (non
visibles sur la photo) le balcon et la muraille de Barroude à gauche,
et le vallon des Aiguillettes à droite où se situent les mines
de La Géla
Noter, sur le plan géologique, le calcaire crétacé,
au premier plan, qui recouvre le grès rouge au deuxième plan,
lequel repose anormalement sur les schistes brun clair. Plus haut sur l'arête
on retrouve, de façon inattendue, du grès rouge qui correspnd
à un "lambeau de poussée" charriée par
le chevauchement de la nappe de Gavarnie (voir la page
consacrée en partie à cette anomalie).
Vue vers l'amont du grand replat de
la vallée de La Géla, et ses "hordes de ruminants"
(Lucien Briet).
A droite, le sentier de Barroude.
Au fond, on retrouve le pic de Port Vieux à gauche
et la muraille de Barroude à droite.
Le grand replat dans sa partie haute, la plus large, surmontée
par la muraille de Barroude et la dent du pic Gerbats, qui surmontent
des escarpements du Pichous de Barroude.
Un veau sous la mère,
dans ces immenses pâturages.
Le replat est probablement
le fond d'un ancien lac aujourd'hui disparu. Comme les deux flancs de la vallée
(ici le flanc occidental, dominé par la muraille de Barroude,
le pic Gerbats et le pic de La Géla) c'est maintenant
un pâturage où pendant les longs mois d'été naissent
des veaux.
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Le chemin du balcon de Barroude et de son refuge,
dans les pâturages du flanc occidental de la vallée.
Des vaches sur ce chemin de
Barroude. A l'arrière-plan, les falaises qui surplombent le ravin
dans lequel coule le déversoir du grand lac de Barroude, à l'est
du Pichous de Barroude.
Dans ces pâturages du flanc
occidental de la haute vallée de La Gela, quand on monte vers le refuge
de Barroude, on traverse inévitablement des troupeaux de vaches, sous
la muraille et le Pichous de Barroude, ici dans l'ombre en fin
d'après-midi.
Cette image est intéressante
sur le plan géologique. La grande muraille de Barroude, en calcaire
dévonien gris clair, est surmontée par les schistes bruns,
également dévoniens, du pic Gerbats. Sous le pic de La Gela
(qui est en dehors de l'image, à droite) ce calcaire repose sur la
couche d'ampélite noirâtre datant du Silurien, qu'on voit
ici reposer elle-même sur la mince assise d'une roche bien plus récente
(probablement du calcaire crétacé supérieur, jaunâtre)
qui recouvre les schistes anciens cambro-ordoviciens du socle, visibles
dans le coin inférieur gauche de l'image). Ce contact anormal est le
plan de chevauchement de la nappe de charriage de Gavarnie.
Asphodèle,
au bord du sentier de Barroude (le 24 juin 2009), un peu en aval de l'endroit
où a été prise la photo précédente.
Ancolies commençant
à s'ouvrir, au bord du torrent, un peu en aval, le même jour.
La vallée de La Géla est un paradis pour les botanistes, en
particulier sa partie basse, mais ausi le grand replat (voir la page consacrée
aux fleurs).
Autre PHOTO, ancienne, signée
Alix, du grand replat de la vallée de La Géla, prise
au début du mois d'avril 1938. On y voit des réfugiés
espagnols fuyant la "bolsa de Bielsa", héroïque
poche de résistance opposée pendant trois mois à l'avancée
franquiste par les républicains espagnols
. Ils viennent de franchir le Port Vieux (voir une photo de
ce col dans une page photos consacrée à la vallée
du rio Pinara) et de descendre dans la neige (par le chemin qu'on voit
à gauche) dans la vallée de La Géla pour se réfugier
en France.
(Voir un court récit de cette "bolsa de
Bielsa" dans une page
spéciale qui lui est consacrée, et une page
de photos illustrant l'exode de 5000 civils franchissant le Port Vieux
pour se réfugier en France).
Au fond, barrant la vallée et bien visibles, le pic de
Port Vieux à gauche, et la muraille de Barroude à droite, au-dessus
de la barre rocheuse dite "Pichous de Barroude", entaillée
par un ravin.
VOIR AUSSI
la page consacrée
au
chemin
des mines sur le versant français
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