Photos : page
de photos 7-7
La corniche de la falaise sud à distance du
col d'Espluca Ruego
(Certaines de ces photos sont de Xavier
Culos, pyrénéiste qui a réalisé le 7 août
2010 la traversée du cirque par le chemin des mines . L'auteur du site
le remercie pour lui avoir permis d'y insérer ses photos)
Falaise sud dans sa partie nord entre le
gros éperon granitique et la grand pierrier, sous le pic Robiñera,
vue du chemin du cirque, au fond de la vallée du rio Barrosa.
A gauche, le gros éperon granitique de la falaise, surmonté
d'une aiguille de calcaire clair : le chemin des mines passe au pied
de celle-ci. Derrière ce bastion il descend lentement vers le grand
pierrier à droite en suivant la limite inférieure de la lame
de roche noire (de l'ampélite) qui s'étale à la base
de la grande falaise de calcaire dévonien, soubassement du pic Robiñera.
Cette deuxième partie
du chemin des mines dans la falaise sud, telle qu'elle apparaît
lorsqu'on descend par le chemin (dont on devine la trace dans la pelouse)
du sommet du "dôme" par son flanc sud, pour la parcourir dans
l'autre sens.
On peut alors voir dans quelle mesure l'enneigement de
la corniche risque d'en compliquer le parcours. Cette photo a été
prise le 16 juillet 2010, année où la neige a été
longue à disparaître (il en restait encore un peu sur la corniche
au milieu du mois d'août) (au sujet de l'enneigement de la corniche,
voir aussi la dernière photo de la page de photos consacrée
à sa première
partie, entre le col d'Espluca Ruego et le gros éperon granitique).
Crête supérieure du gros éperon granitique
qui s'avance au-dessus du milieu du cirque et au-delà de laquelle la
deuxième partie de la corniche de la falaise sud descend progressivement
pour aller longer le pied de la falaise de calcaire dévonien qui forme
le socle du pic Robiñera (à gauche), et se rapprocher
de La Munia (à droite) (photo Alain Pozo).
Le gros éperon granitique,
le plus gros et le plus haut de la falaise sud, et qui s'avance le plus
sur le cirque, tel qu'on peut en apprécier l'ampleur peu après
avoir franchi sa crête, par le chemin dont on voit la trace en haut
et à droite.
C'est à cet endroit qu'on trouve un tronçon
de 50 mètres du chemin muletier dans son état originel, soutenu
par des murettes.
(Au sujet de cet éperon granitique
et de ce tronçon-témoin voir une page
de photos spéciale)
Du gros éperon, vue
sur la deuxième partie (quand on vient du col d'Espluca Ruego)
de la corniche de la falaise sud. On aperçoit à
droite une petite partie du grand pierrier.
Elle longe, au-dessus des derniers petits contreforts granitiques
du "socle", les quelques mètres d'ampélites
violet foncé qui forment la semelle de la falaise de calcaire dévonien.
De loin on se demande s'il y a bien là un "chemin"
. Mais il ne faut pas se laisser impressionner : il y a tout le long, sinon
un chemin, du moins une étroite sente, qu'on parcourt sans dificulté.
A gauche : les sculptures de la
falaise de calcaire dévonien qui soutiennent la face est du pic
Robiñera, au-dessus du dernier des éperons granitiques franchis
par le chemin quand on vient du col d'Espluca Ruego, avant le grand pierrier.
A droite : le mur de soutènement du
chemin à l'endroit où, dans un thalweg, le chemin passe des
ampélites, à gauche, à la couche de calcaire crétacé,
jaunâtre, qui recouvre le "socle" granitique.
En bas et à gauche de l'image on
voit les derniers éperons avant la grand pierrier (qui est au centre
de l'image). Sur le plus proche d'entre eux (cliquer
ici pour ouvrir une imge où on le voit de plus près [photo
André Rondi]) on distingue une bande claire qui est la couche
de calcaire crétacé qui couvre le soubassement granitique
(au-dessous) et sur laquelle repose la couche d'ampélite violet foncé.
Le chemin passe un peu au-dessus de la limite entre les deux (limite qui correspond
au plan de chevauchement.
En haut et à gauche la falaise de calcaire dévonien
de la base du pic Robiñera.
A droite le massif de La Munia, en haut, et en bas
les pelouses qui tapissent le flanc sud du "dôme" et
où le chemin monte vers le sommet de celui-ci (photo Xavier Culos).
D'une partie caillouteuse de la vire, dans
la partie qui descend lentement vers le centre du cirque, vue sur le gros
éperon surmonté d'une aiguille de calcaire dévonien,
et l'éperon
suivant, tous deux granitiques et supportant la vire.
Au fond, le pic de L'Espade.
Vue sur l'un des éperons
granitiques de la falaise sud (au centre de l'image), et, à l'arrière-plan,
sur le plus gros d'entre eux. Au-dessus d'eux, en retrait, la nappe de charriage
est taillée dans le calcaire dévonien. Le chemin suit le plan
de chevauchemnt, en diagonale.
A noter que le granite de l'éperon du premier plan
est surmonté d'une assise de 2 à 5 A la surface de la couche
de calcairemètres d'épaisseur, de calcaire crétacé
(voir les photo ci-dessus et ci-dessous).
V ue rapprochée de la
corniche de la falaise sud, montrant qu'elle se situe à la surface
du "socle" granitique (en bas et à gauche), recouvert
par endroits, comme ici, par la mince (2 ou 5 mètres d'épaisseur)
assise de calcaire crétacé comme dans la falaise nord
où elle est plus évidente. La discordance entre cette couverture
crétacée et le granite est frappante (voir aussi la page
de photos consacrée au calcaire
crétacé, et une autre photo,
encore plus explicite, de Michel Beaumont, incluse dans la page de photos
consacrée à la traversée
en images du cirque ).
A la surface de la couche de calcaire (donc au niveau du
plan de chevauchement), aujourd'hui encombrée de débris rocheux,
avait été aménagé le chemin. En le parcourant
on longe les ampélites (à droite) qui, sur quelques mètres
d'épaisseur, s'intercalent entre le "socle" et la grande
falaise de calcaire dévonien sus-jacente, ici constituant principal
de la nappe de charriage.
Une autre vue sur la couche de calcaire crétacé.
A un autre endroit cette couche de calcaire crétacé
est parfaitement visible.
A un endroit, la vire, encombrée
d'orties, s'élargit sous un surplomb de la falaise : c'est manifestement
un lieu où se rassemblent (ou se sont rassemblés dans le passé)
les moutons pour se protéger de la pluie ou du soleil. Sur la carte
Prames Pineta il porte le nom de "Espluca d'el Can de Casacas".
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Les éperons
herbeux franchis confortablement par le chemin avant d'aborder le grand
pierrier (photo Xavier Culos).
Un des éperons herbeux franchis
par le chemin, peu après l'endroit où, au pied de la falaise
(à l'ombre, à gauche), on trouve des traces d'anciens rassemblements
de moutons (voir une photo ci-dessus).
Vue que l'on a à la fin du
parcours de la corniche de la falaise sud (quand on vient du col d'Espluca
Ruego), sur l'ensemble du flanc droit de la haute vallée du rio Barrosa,
du versant nord de la sierra de Liena à gauche, aux
éperons de la falaise sud à droite.
(Voir
aussi la page consacrée à l'aménagement
de la corniche de la falaise sud.)
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