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de photos 10-7
La cabane de Barrosa
SOMMAIRE
: 1- Photos anciennes 2- Franchissement du torrent sous la cabane 3- Photos récentes (2014 et 2015) |
1. PHOTOS
ANCIENNES
PHOTO de la cabane de Barrosa (prise
le 24 juillet 2005). Au deuxième plan, le "dôme",
et au fond le sommet de La Munia et du pic de Troumouse, à
gauche, et le port de Barroude, à droite;
Elle se situe au bout de la haute vallée du rio Barrosa,
au fond du cirque, à 1745 mètres d'altitude, au bas des
grands pâturages qui montent vers le port de Barroude, 40 à 50
m.au-dessus de la rive gauche du rio Barrosa. Il faut donc traverser le torrent
pour finir d'y arriver, ce qui peut s'avérer difficile en début
de saison, quand son débit est important (voir ci-dessous)
On y accéde en 1 heure 15 à partir de l'Hôpital
de Parzan (voir dans le chapitre Courses la page consacrée au
pic Barrosa ).
Elle a été construite au-dessous d'un énorme
bloc erratique de calcaire;
Autrefois inutilisable elle a été rénovée
en 2004 par la municipalité de Bielsa qui:lui a rendu une porte métallique
à deux battants et une fenêtre, tandis que le toit a reçu
un enduit blanc censé le rendre étanche. Une petite cheminée
y a été aménagée. Le sol en ciment a été
nettoyé..
Les membres du club de montagne "Les Cadets de Toulouse"
y ont apporté, en 2009, un poële, le tirage de la cheminée
s'étant avéré très mauvais. Puis deux tables
et des chaises, ainsi que, en 2010, les pièces d'une structure
métallique pour un futur bat-flanc à deux étages.
En 2011est apparu un gros problème : il s'est avéré
que le toit (en béton) n'était pas étanche ; par
temps de pluie des gouttes d'eau tombaient dans la cabane.
Du 21 au 24 juillet 2014 des travaux bénévoles
destinés à rendre au toit son étanchéité
ont été entrepris, avec l'autorisation de la municipalité
de Bielsa. Moyennant le dur transport du matériel nécessaire
(grâce à une joëlette [voir une photo ci-dessous],
depuis un point du chemin du cirque situé à 2,5 km de la cabane,
atteint grace à un fourgon 4x4), ces travaux ont consisté à
coller à froid sur la surface du toit, aprés passage d'un apprêt,
une membrane bitumineuse de 2 à 3 mm d'épaisseur, couleur ardoise
grise.
Pendant l'été 2015, en quatre étapes
(16-18 juillet, 29-30 août, 9-13 septembre et 3-5 octobre) des travaux
ont été consacrés à l'aménagement de
l'intérieur : principalement le scellement et la peinture de la
structure métallique du bat-flanc, le montage de la partie bois de
celui-ci, la peinture du plafond, et la
pose d'un enduit sur les murs, etc. (note 1
: photos de ces travaux).
A la date du 5 octobre 2015, à la fin de ces travaux de rénovation, la cabane, ouverte en permanence, est habitable : les montagnards y trouveront un bat-flanc à 2 étages pour le couchage de 12 personnes, ainsi que 2 tables, 6 chaises, et un poële. A noter qu'on trouve du bois en amont de la cabane , sur la rive gauche du torrent, en aval de la cascade (on trouvera une scie dans la cabane, si personne ne s'en est emparé, nécessaire pour mettre les bouts de bois aux dimensions du poële). L'eau est à prendre au torrent, 40 m. au-dessous de la cabane.
Il est bien évident que cette cabane
ne peut pas suppléer l'absence du refuge de Barroude détruit
par un incendie en octobre 2014 : elle est plus petite (12 places contre 35),
non gardée, son altitude est nettement plus basse (1745 m. contre 2377),
son confort est sommaire (pour des français le mot "cabane"
lui est mieux adapté que le mot "refuge") et elle ne bénéficie
pas du décor constitué par l'impressionnante muraille de Barroude.
Mais elle est sur l'itinéraire de la Haute Route Pyrénéenne
et c'est une bonne base pour d'intéressantes ascensions :
- pic de Barrosa,
en particulier pour le faire à ski de randonnée,
- pic de La Munia,
par le cirque ou par l'arête est du pic de Troumouse,
- pic de Robiñera par son versant est, ou par son arête
sud-est en circuit (voir la page pic
Robiñera),
- traversée du cirque par le chemin des mines (ou encore,
course moins longue, l'ascension d'une bosse de la sierra de Liena, la Punta
Ruego, par la vire de la falaise sud (voir la page pic
Liena).
Autre PHOTO de la
cabane de Barrosa, prise le 7 juin 2007.
Au fond : les 3 cascades du fond du cirque,
le col de Robiñera et La Munia.
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La cabane de Barrosa, dans l'ombre,
à l'abri de son gros rocher, dans la pelouse du fond du cirque de
Barrosa, à un moment où la haute vallée du rio Barrosa,
en aval, est, elle, ensoleillée.
Au fond, le pic de l'Espade, la tête dans les nuages.
La cabane vue de la
partie centrale de la muraille du cirque. (au centre de la photo, au-dessous
d'un gros bloc rocheux),
On devine le sentier du port de Barroude, dans les
pelouses de la rive gauche du torrent, parsemée de blocs erratiques
(ces pelouses recouvrent une anciennes moraine : voir la page
consacrée aux abords de la cabane et aux anciens glaciers du cirque
de Barrosa). Sur la rive droite du torrent : le grand replat caillouteux
du fond du cirque. Noter la forêt au-dessus du pierrier : on trouve
du bois dans celui-ci pour alimenter le poële en vue de chauffer la cabane
Quelques vaches, et de rares
taureaux paissent les vastes pâturages aux alentours de la cabane.
A droite, le versant nord de la sierra de Liena.
Au fond, dans l'axe de la vallée, le pic de l'Espade.
Le veau sous la mère.
Une vache et son veau, dans les pâturages
qui constituent l'environnement de la cabane..
Au fond, l'arête est du pic de Troumouse et
le port de Barroude
.
Devant la cabane, rencontre inamicale entre de jeunes veaux
qui, nés en début de saison et restés à moyenne
altitude à hauteur de la cabane, n'ont jamais vu de brebis, avec un
troupeau de celles-ci qu'un orage a fait descendre des prairies d'altitude.
A la vue de ces bêtes inconnues les veaux se sont figés, interdits
et vaguement inquiets ; l'un d'eux, lorsqu'une
brebis s'est approchée de lui, a esquissé une charge tête
baissée, comme un taureau dans l'arêne.
La cabane, avec sa petite cheminée,
est dominée par les aiguilles de la falaise sud du cirque, et
par le col d'Espluca Ruego (à gauche).
La cabane au lever du soleil sur le
pic Robiñera, et à gauche sur une partie de la falaise
sud (le gros éperon granitique surmonté de l'aiguille calcaire.
Depuis la cabane, vue, vers l'aval,
sur l'éperon des Bachetas.
La partie haute de l'éperon
de Las Bachetas, telle qu'on la voit de la cabane.
Il n'est pas rare que des isards descendent
aux alentours de la cabane.
En haut, une harde au bord du torrent, à 100
ou 200 mètres à peine de la cabane.
En bas, deux isards vus au-dessus de la cabane, depuis
le sentier du port de Barroude (photo prise le 19 novembre 2009 par Serge
Sabor, et adressée par lui à l'auteur du site, qui l'en remercie).
Des abords de la cabane
(qu'on voit à peine tout en bas et au milieu de la photo, sous son
rocher) vue, le soir, sur la partie nord du cirque : le "dôme"
ensoleillé se détache sur le pic de La Munia à
gauche et le pic de Troumouse à droite.
Vue vers l'est, dans l'axe de la vallée, en
fin de journée : le soleil couchant éclaire le pic de l'Espade.
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*
2. FRANCHISSEMENT
DU TORRENT, SOUS LA CABANE, en début de saison
(c'est-à-dire quand le torrent est encore gonflé
par la fonte des neiges, car en milieu ou fin de saison, quand
le débit du torrent est faible, il
est assez facile en beaucoup d'endroits ;
en revanche il faut savoir que ce
franchissement peut devenir
difficile, voire impossible, quand le torrent est en crue, gonflé par
un orage violent ou des pluies diluviennes)
A noter que le guide Ledormeur signale en 1928 l'existence,
dans les parages, d'un pont par lequel le chemin muletier du port de Barroude
franchissait le torrent (voir la page
consacrée au pic Barrosa, note 2) : il a été
probablement emporté par une crue.
Voir aussi la page
de photos consacrée au torrent
dans la haute vallée du rio Barrosa en aval du cirque.
Schémas situant les différents passages,
numérotés de 1 à 4, permettant de traverser le rio Barrosa
sous la cabane (note 2).
Les deux principaux sont
- le passage 2 : qui a l'avantage
de se situer presque sous la cabane, mais implique un saut assez ample entre
deux rochers ;
- le passage 4 surtout :
facile, mais qui nécessite de remonter la rive droite du rio Barrosa
(face donc à la cabane) sur près de 500 m.
par rapport au passage 2.
Les triangles jaunes situent approximativement les endroits où
on peut dresser une tente.
Passage 1 : c'est
l'ancien passage, sur le tracé du sentier du port de Barroude,
qui a été bouleverdé par une crue en 2013.
La piste puis le sentier par
lesquels on accède au fond du cirque remontent la rive droite du rio
Barrosa, mais la cabane est sur la rive gauche, 40 à 50 m. au-dessus.
Il faut donc franchir le torrent et cela peut poser problème
en début de saison.
La photo montre le gué facilitant,
sur le tracé du chemin, la traversée du torrent, sous
la cabane, tel qu'il était en 2009 (le 5 juillet). Le débit
du torrent était encore assez important et l'eau, qui affleurait la
balise jaune et blanche, passait au-dessus des blocs rocheux. Il fallait se
déchausser et traverser à pied juste en amont du gué
sur un fond plus ou moins sablonneux, ou trouver un autre passage en amont.
De toutes façons ce passage, sur le tracé
du chemin, a été bouleversé en 2013 et n'est plus praticable
en début de saison.
En revanche, en fin de saison, le torrent est parfois,
au même endroit, sous la cabane, à sec sur plusieurs centaines
de mètres, son eau disparaissant dans la rocaille, en amont, pour réapparaître
en aval.
Depuis 2013 il n'est plus praticable
en début de saison, à moins de se déchausser.
Photo prise le 16 juin 2013 (la cabane
est visible en haut de l'image)..En tout début de saison la
traversée du torrent peut être quasi impossible en raison de
l'importance de son débit, même par les autres passages.
Mais alors, en remontant la rive droite du torrent, on trouve
encore généralement un névé qui le recouvre (la
photo a été prise le même jour) et permet la traversée
(en sachant que l'épaisseur du névé peut être variable
d'un endroit à l'autre).
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Passage 2
: le plus proche de la cabane, mais nécessitant
une grande enjambée.
40 à 50 m. en amont du passage 1
on trouv,e pour monter à la cabane, un passage peu difficile consistant
à sauter d'un petit rocher fissuré (mais solide) de la rive
droite (exactement au milieu de l'image), sur une large dalle blanche de
la rive gauche, qui, même mouillée, n'est pas glissante (elle
est faite de marbre, c'est-à-dire d'une roche dérivant d'un
calcaire par métamorphisme responsable d'une cristallisation en cristaux
relativement gros). Le saut (ou la grande enjambée), de plus de 1 m,.
est quand même assez impressionnant, surtout pour une personne
de petite taille et le débit du torrent important, pouvant obliger
à aller franchir le rio 400 à 500 m. en amont, au passage 4.
Ce même passage vu de la rive gauche : on voit que le gros
rocher de la rive droite (à droite de l'image) est muni d'une sorte
de marche-pied, au ras de l'eau, permettant de le franchir, quand l'eau n'est
pas trop haute, d'une longue enjambée.
Le bâton de ski, posé à l'endroit
où on peut faire cette enjambée, ou ce saut, mesure 1 m. 20
de long.
Lors des travaux destnés à rendre au toit
de la cabane son étanchéité, ce passage a été
utilisé, le 25 août 2014 pour faire passer de la rive droite
à la rive gauche une joëlette chargée de trois rouleaux
de menbrane bitumineuse.
Cette photo a été prise le 16 juin 2013, peu
avant les grandes crues qui ont (le 18) ravagé des vallées pyrénéennes.
Le rio Barrosa était déjà en crue et le passage de la
dalle blanche en partie submergé.
(voir une courte vidéo
de 9 secondes, 12 Mo, prise ce même jour).
Passage 3
Un peu en amont du passage 2 on trouve un gué assurant
une traversée assez facile du torrent.
Ce même passage 3, vu de l'amont.
Passage 4 : le plus facile pour franchir le rio Barrosa en amont de la cabane.
Ce passage 4 se situe environ 400 m. en amont de l'arrivée
du sentier au bord de la rive droite du torrent. Un vague sentier discontinu,
sinuant entre des blocs rocheux, associé à des cairns, y mènent
. Facile à trouver et à paaser, Il se situe en aval du confluent,
dans une zone caillouteuse, du rio Barrosa avec un autre torrent issu des
cascades de la falaise, à hauteur d'un petit replat (on le voit en
haut à gauche de l'image) sur lequel repose un vieux tronc d'arbre
mort.
Qiand on descend du port de Barroude
il faut quitter le sentier vers la droite avant d'arriver au-dessus de la
cabane et se rapprocher du torrent ; on trouve alors des cairns menant à
ce passage bien visible, fait de gros blocs rocheux.
La photo a été prise le 30 juin 2014. En amont
du passage persiste un vaste névé qui pouvait aussi permettre
la traversée du torrent, mais en se méfiant des zones fragiles.
Fin juillet il avait disparu.
A noter à la lmite du névé, juste en
amont du gué, qui fonctionne comme un petit barrage, une vasque, relativement
large et peu profonde
Cette vasque est propice à la baignade, l'été.
Une autre photo de ce passage, vu
de la rive gauche.
Le passage 4 vu de près et de haut. Sur l'écart
entre rochers le plus large, la longueur du bâton est de 1 m.
: le pas à faire est moins long, donc sans problème.
Vue vers l'aval sur la vasque et sur le passage.
Cette photo, de ce même gué,
a été prise le 9 juin 2016. On voit que le torrent est gros
et le gué submergé, donc impraticable. Mais environ juste en
amont la vasque est large et peu profonde (40 cm à peu près
sur toute la largeur), son fond est fait d'un cailloutis confortable pour
la plante des pieds (voir les deux photos ci-dessus), et le courant faible
: si on prend la peine de se déchausser la traversée est sans
problèmes (sauf que l'eau est froide). C'est là que passent
les vaches, mais il y a peu de bouses sur les rives.
*
4.
PHOTOS RECENTES (depuis 2014)
La cabane, au-dessous d'un gros bloc erratique de calcaire,
dans la pelouse recouvrant la moraine d'un ancien glacier qui a fait
descendre jusque là (dans le domaine du granite), vers -20000 ans (
? ), de multiples autres blocs de calcaire dévonien.
Au fond, la falaise de granite, avec ses trois cascades.
Rayon de soleil matinal, sous les nuages, sur le pic Robiñera.
La cabane le 25 juillet 2014, pendant les travaux pour rendre
au toit son éranchéité. Ils ont consistés en un
collage à froid d'une membrane bitumineuse gris foncé (note
1).
Au fond, le pic Robiñera (à gauche ; du moins
son avant-sommet, en haut de la falaise calcaire de sa face est). A droite,
le pic de La Munia.
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La cabane en 2015, un matin, le 20 novembre, époque
où elle voit peu le soleil ; avec, en toile de fond, le cirque ensoleillé
: à gauche le pic Robiñera, à droite le pic de
La Munia.
Photo prise le 8 septembre 2016 en fin de journée,
vers le nord, en direction du port de Barroude, qui est masqué par
le gros rocher qui domine la cabane.
La cabane, vue à peu près sous le même
angle mais en plein hiver (le 6 janvier 2017), à une époque
de l'année où le soleil est bas sur l'horizon et laisse la haute
vallée du rio Barrosa et le fond du cirque, donc la cabane, toute la
journée dans l'ombre. (photo Philippe
Villette)
Vue de plus près de la cabane, le 31 juillet 2014, avec
le cirque en toile de fond (à gauche, le pic Robiñera,
à droite le pic de La Munia). On
en distingue bien ses deux étages : étage inférieur (le
socle), granitique, et étage supérieur (la nappe de Gavarnie),
avec la couche d'ampélite silurienne sombre à sa base, et la
couche de calcaire dévonien clair en haut (on voit à peine en
haut la couche de schiste).
Cliquer sur
l'image pour ouvrir une vue panoramique du décor dans lequel
s'inscrit la cabane : la falaise sud du cirque, entre le col d'Espluca Ruego
à gauche et le col de Robiñera à droite, en passant par
le pic d'Espluca Ruego et le pic de Robiñera.
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Le bois mort qu'on voit sur la photo précédente,
on le trouve sur les bords du torrent, en amont de la cabane, en aval de la
cascade et du promontoire qui la domine (au milieu de l'image)
Sur la rive gauche du torrent, en amont de la cabane,
à environ 500 m. de celle-ci, le bois mort est abondant.
Vue vers l'aval de la haute vallée
du rio Barrosa (avec son profil en U) prise le matin du 25 juillet 2014,
des abords de la cabane, qui s'abrite sous les blocs erratiques.
A chacune son veau. Il est rare qu'il n'y
ait pas quelques vaches aux alentours de la cabane. Sans compter
les autres animaux, plus rares : moutons (qui eux stationnent plus haut),
marmottes, isards.
Au fond, le port de Barroude.
Les moutons sont rarement an niveau
de la cabane. Ils sont habituellement nettement plus haut. Ici (le 20 novembre
2015), leur propriétaire, M. Campé, de Parzan, est entrain de
les faire descendre dans la vallée, avant l'hiver.
Intérieur de la cabane.
En 2007 à gauche : on voit l'aspect qu'avaient
les murs,le plafond, et la cheminée. La couleur noire de la base du
manteau témoigne du fait qu'elle tirait très mal, ce qui empêche
de faire des grillades à l'intérieur de la cabane.
En 2015 (le 20 novembre) à droite : photo
prise après les derniers travaux d'aménagement (peinture du
plafond, enduit sur les murs). Le poële, apporté en 2009, supplée
à ce tirage défectueux pour assurer, si besoin, le chauffage
(note 1).
Vue de l'intérieur de la
cabane tel qu'il est le 20 novembre 2015, après la fin des travaux
d'aménagement,. On y voit en particulier le bat-flanc à
deux étages, où peuvent coucher une douzaine de personnes (note
1).
Le soir du 29 août 2015, aprés avoir peint tant bien
que mal le béton grossièrement irrégulier du plafond
de la cabane (photo du haut), les peintres, assis devant la cabane,
ont assisté à un beau spectacle : le lever, à l'est,
sur les montagnes de la rive gauche de la vallée du rio Barrosa, d'une
pleine lune (photo à mi-hauteur) qui a illuminé un ciel
pommelé (photo du bas : il ressemble au plafond de la cabane)
avant de projeter une étrange lumière blafarde sur la paroi
du cirque.
Le soir du 15 août 1902 les frères Cadier, ayant
assisté à ce dernier spectacle, ont noté, dans leur récit
"Au pays des isards" : "Nous n'osions plus regarder
vers le cirque féroce, lorsque, levant les yeux avant de nous coucher,
un spectacle inattendu se présente. C'est une immense grisaille, mouchetée
d'ombres et de plaques blanches. Tout s'estompe dans un vague discret. Les
pics ont perdu leurs terreurs ; leurs pointes sont à peine visibles
; leurs contours sont insaisissables. Un mystére emplit la montagne,
sous les pâles étoiles. Le cirque phosphorescent revêt
une étrange grandeur qui nous rassure et nous enchante : magie du clair
de lune".
VOIR AUSSI :
- dans la revue Respyr, n° 82, oct/nov/dec
2016, un dossier consacré aux cabanes des Pyrénées, (p.
42 à 53), où il est question, dans un encadré de la page
49 illustré de photos, de la cabane de Barrosa et des récents
travaux de sa réhabilitation.
- le site Refuges.info
où la cabane de Barrosa est répertoriée
sous le nom "Refugio de Barrosa", à l'adresse suivante: https://www.refuges.info/point/5865/cabane-non-gardee/Aragon/Refugio-de-Barrosa/
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d'accueil
1.
Voici quelques photos de ces travaux,
effectués bénévolement par des participants qui n'ont
pas ménagé leur peine, en vue de rendre habitable cette cabane
au bénéfice de tous les monagnards :
Ces photos sont celles
du transport (l'été 2009) du poële, depuis un endroit
du chemin du cirque situé à 25 mn de l'Hôpital de Parzan,
soit à 45-60 mn de la cabane, transport qui sera suivi, en 2010 de
celui de deux tables et de chaises :
Photos prises
fin juillet 2014, des travaux pour rendre au toit son étanchéité
:
- en haut : . à gauche : le toit avant
les travaux ; malgré les apparences il n'était pas étanche
en raison de fissures et d'une porosité du béton ;
.
à droite : traversée du torrent grâce à une joëlette,
de fabrication maison, chargée des rouleaux de membrane bitumineuse
;
- en bas : . à gauche : collage
de la membrane ;
.
à droite : la cabane après ces travaux.
Photos prises pendant l'été 2015, lors des
travaux d'aménagement de l'intérieur de la cabane :
- en haut : . à gauche : peinture
du plafond (sur une surface de béton irrégulière ;
.
à droite : grattage des murs et de la structure métallique du
bat-flanc ;
- 2e niveau : . à gauche : pose d'un
enduit sur les murs ;
.
à droite :l'intérieur de la cabane après la pose de l'enduit
;
- 3e niveau : . à gauche : pose des
plaques de bois du bat-flanc ;
.
à droite : "photo de famille" , avec uen équipe de
géologues de l'université de Saragosse venus aider à
la fin des travaux et "inaugurer" en chansons la cabane ;
- en bas : à l'intérieur de la cabane,
2 photos de la fin du montage du bat-flanc, qui est dans son état
définitif à droite, le 4 octobre 2015.
2. Le
6 octobre 2015 le rio Barrosa était en crue. Pris au piège,
les montagnards qui avaient travaillé à l'aménagement
de la cabane, ont dû jeter en travers du torrent, en aval de la cascade
(photo ci-dessous prise le 20 novembre 2015, astérisque rouge sur le
schéma), sur des rochers, des troncs de pin aprèsen avoir
coupé les branches à la hache. Ces troncs étaient encore
en place le 20 novembre : si une future crue ne les emporte pas, ils pourraient
servir à nouveau.
Page de photos mise à jour le 17 décembre 2023.