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   Photos :
 page de photos 9-3
           
  Vallées de La Gela, de Saux, de Badet et du rio Pinara : cabanes du grand replat de La Gela

       
   Photos de Lucien Briet
  (Musée Pyrénéen de Lourdes) : photo 2, La cabane de La Géla 
  
    
 
        29 juillet 1897                                 "Une cabane, à la Géla"

   La belle cabane du berger Vidalon, de Guchen, sur le grand replat de la vallée de La Géla, où Lucien Briet et ses deux guides ont couché avant d'aborder le lendemain le cirque de Barrosa. C'est l'une des quatre cabanes que Lucien Briet et ses compagnons découvrent sur la rive gauche de la Neste de La Géla. Ce long replat (on parle aussi de "plaine", et il porte le nom de "Ribère") se situe au bas d'immenses pentes herbeuses (qui portent les noms de "Hourmagerie" en rivive droite, et de ""Pales de Gar" en rive gauche) dont les parties basses sont relativement raides.
   Sur cette photo la cabane n'est sans doute pas dans son état originel. Sur le toit les ardoises ont remplacé une probable couverture de chaume, mais son faîte est couvert de plaques de gazon. En haut des murs pignons il n'y a pas les clasiques "penaous" (note 2).
   On ne voit pas de cheminée : c'est la petite ouverture carrée dans le mur pignon qui en tient lieu ; une telle ouverture était appellée "tire-hum". (Pour en savoir plus sur les granges dans la vallée d'Aure, voir le site sur la vallée du Moudang. A propos des bâtons ferrés posés contre le mur, voir une autre photo de L. Briet).
   Par la suite la cabane, bâtie en marge d'un cône de déjection, donc exposée à des chutes de blocs rocheux a été démolie et les pierres de ses murs utilisées ailleurs pour construire une nouvelle cabane.
   Les personnes assises de part et d'autre de la porte, équipées de sabots sont vraisemblablement des bergers.
   Cependant l'auteur du site a reçu d'un montagnard habitant Bordeaux mais originaire de Guchen une lettre lui disant que son arrière-grand-père s'appelait Jean Vidalon et que la première personne à droite de la porte, à côté des bâtons ferrés, était probablement ce Jean Vidalon, alors agé de 56 ans. C'était la commune de Guchan, avec celle de Bazus-Aure, qui était propriétaire de la cabane, mais il en avait, lui, l'usage.
   Les trois bâtons ferrés, à côté de la porte, sont probablement ceux de Lucien Briet et de ses deux guides.
   A noter que le Guide Ledormeur de 1928 signale l'existence d'une cabane sur la rive gauche du torrent, après le passage d'un pont, sans préciser son emplacement (voir la note 2 de la page consacrée au pic Barrosa).

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  Les cabanes de la vallée de La Gela

     Carte de la partie nord du grand replat de la vallée de La Gela, permettant de situer les principales cabanes de la vallée, les ruines des anciennes cabanes (surlignées en jaune, sur la rive auche gauche, numérotées de 1 à 4, du nord au sud), et les cabanes récentes, rive droite, en orange.

        
    Sur la rive gauche de la Neste de La Gela, environ 600 mètres en amont de la passerelle, à droite du sentier, à hauteur des deux cabanes actuelles qui occupent la rive droite (note 3), on trouve, à une centaine de mètres de la Neste, les ruines de la cabane portant sur la carte le numéro 3 . C'est celle-ci qu'on voit sur cette photo prise du sud-est, curieusement occupée par un gros rocher (à côté et au nord de cette cabane il existe les vestiges d'une autre cabane, mais plus petite et réduite à quelques pierres éparses).
    On trouve le long du sentier, rive gauche, d'autres vestiges d'anciennes cabanes (voir plus loin), deux en aval, proches de la passerelle (n° 1 sur la carte, un peu en hauteur, à l'altitude de 1735 m., et à distance du torrent), l'autre, n° 2, au bord du sentier), une autre autre 400 mètres en amont (n° 4.). Mais la plus intéressante est cette cabane n° 3, avec son intrigant gros rocher, surtout si on se pose la question de savoir où sont les vestiges de la cabane photographiée par Lucien Briet.

          
    Cette photo situe cette cabane n° 3, à droite (vue de l'ouest, par l'arrière), par rapport au sentier, à la neste et aux deux cabanes actuelles de la rive droite (celle à droite au bord du torrent a été détruite par la crue de 2013 ; note 1 ).
    Les images suivantes permettent de penser que cette deuxième cabane est probablement celle que Lucien Briet a photographiée, et où il a passé la nuit.
   

        
   Photo aérienne (extraite de Google Earth ; avec le nord en haut de l'image) montrant, outre les deux cabanes actuelles de la rive droite (dans le coin inférieur droit de l'image), cette ancienne cabane (flèche jaune), environnée de nombreux blocs rocheux, au bord d'un cône de déjection issu d'un couloir d'alimentation dont on voit l'extrémité dans le coin en haut à gauche de l'image.
 

          
    Juxtaposition de deux images, dont l'une, à gauche, est un détail de la photo de Lucien Briet, et l'autre, à droite, un détail d'une photo récente prise (en 2013) du même endroit et sous le même angle. Elle permet de vérifier que l'arrière-plan de cette ruine est à peu près superposable sur ces deux images, où on peut comparer en particulier, en haut, deux gros rochers, l'un clair à gauche, l'autre foncé à droite. Un troisième est visible en bas de l'image récente, disposé de la même façon mais en partie caché par le toit de la cabane sur la photo de Lucien Briet. La seule différence est la présence, à gauche de l'image actuelle, d'une dalle et d'un gros rocher (dans le coin inférieur gauche), qui n'existent pas sur cette dernière : mais il est possible que ces deux blocs se soient ajoutés depuis l'année 1897.
   On peut donc affirmer, pratiquement, que cette ruine est bien celle de la cabane où Lucien Briet, ses deux guides ou porteurs et les bergers, ont passé la nuit du 29 au 30 juillet 1897.
 

                    
    Le gros rocher est fiché dans ce qui ne peut étre que la base du mur pignon regardant le torrent et orientée vers l'est.
    Que penser de ce bloc ? Sa présence de ce gros bloc rocheux ne peut guère s'expliquer autrement qu'en imaginant qu'il a dégringolé depuis le cône de déjection voisin, puis a heurté la cabane (peut-être déjà à l'état de ruine) par son mur postérieur, l'a traversé, et a fini sa course eu bousculant par l'intérieur le mur pignon.
    Une autre hypothèse a été évoquée, mais paraît peu vraisemblable : la cabane aurait été construite en l'appuyant sur le rocher
    On voit sur cette photo qu'il repose sur ce qui est, semble-t-il, le pas de la porte et s'appuie à gauche sur le bloc rocheux à côté duquel est assis la personne en sabots sur la photo de Lucien Briet, et à droite peut-être le banc de pierre sur lequel sont assis deux autres personnes.

  
   Un accident analogue s'est prosduit le 28 novembre 2023 dans un village des Hautes-Pyrénées (Ferrières, dans la vallée de l'Ouzom, en aval d'Arbéost) : ce bloc s'est détaché d'une falaise au-dessus d'une maison, mais sa chute s'est arrêtée dans la cour alors qu'il était sur le point d'y pénétrer avec fracas en l'absence de son propriétaire.(article et photo parus dans le journal La Dépêche du midi le 25 novembre 2023).

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    Autre photo de la cabane (dans le coin inférieur droit de l'imge), prise de plus loin et de plus haut, depuis le cône de déjection.
    A noter que le mur postérieur est échancré (voir une autre photo c-dessus) : par le gros rocher dans sa chute ?
 

       
   Casier dans ce qui reste de l'un des murs de la cabane  Une Carline acaule (?) y a trouvé refuge.
 
                                                                     

                   
   Sur cette PHOTO on voit à droite les ruines arasées de la cabane, sur la rive gauche, au bord du sentier de Barroude, au milieu d'un troupeau de vaches ("les hordes de ruminants" dont parle Lucien Briet dans son récit), dans le grand replat de la vallée de La Géla, dominé, au fond, par le pic de Port Vieux à gauche, et la muraille de Barroude à droite (de part et d'autre du petit massf de diorite..

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   Vue, vers l'aval, sur la ruine d'une autre cabane, située plus en amont dans le grand replat (cabane n° 4 sur la petite carte ci-dessus), à hauteur d'un gros rocher et d'un enclos actuel. Elle est ici à gauche, le sentier de Barroude passant entre la cabane et le rocher.
   Au fond, le pic de Bugatet et la crête de Traouès.
   
Dans le grand replat de la valée de La Géla et dans la partie basse du flanc droit de la vallée (la Hourmagerie) les archéologues ont décrit de multiples vestiges liés à une activité pastorale multiséculaire : près de 75 structures (cabanes, enclos, abris, etc.), parfois à peine visibles, et difficiles à dater. Il en existe plus haut dans la Hourmagerie et sur le versant gauche de la vallée (au moins deux) (voir ci-dessous).
 

         
   Autre vue rapprochée de sette ancienne cabane.

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   Vue, vers l'amont, de cette même cabane.
   Au fond, le pic de Port Vieux à gauche, la muraille et le Pichous de Barroude à droite.
 

         
    Entrée de la cabane. Deux casiers avaient été aménagés dans le mur du fond.
 

         
    Sur des pierres du mur de cette cabane, en façade, des bergers ont gravé les mentions : L-FISSE 1837 (ou 1857 ?) JLJT et, au-dessus, FA . JL.
    Fisse
est un nom porté dans le passé par des habitants de la vallée d'Aure, et encore maintenant par des habitants de Guchen, commune voisine de celle de Guchan, et propriétaire, avec celle de Bazus-Aure, en indivision, des pâturages et des cabanes de la vallée de La Géla. Leurs ancêtres avaient, comme Jean Vidalon, la jouissance, pour leur bétail, des vastes pâturages de la vallée et de cette cabane.

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     Dans la Hourmagerie on trouve d'autres vestiges
de structures pastorales :
  
  En haut : petite cabane, ou abri, à 1880 m d'altitude (à gauche), associée à un enclos (à droite) ;
     En bas : petite cabane, associée également à un enclos, à 2060 m d'altitude, proche d'un petit ruisseau (à gauche) ; un enclos lui est associé un peu plus bas, vers 1950 m (à droite).
     
A noter qu'on trouve aussi, dans la partie basse et nord de la Hourmagerie ce qui semble ne pas être des vestiges de cabane, mais des vestiges de palombières, actuelles ou récentes.
 

        
    Vue sur la cabane et l'enclos associé qui figurnt en haut du montage ci-dessus, installés sur un petit replat de la Hourmagerie (le versant droit de la vallée de La Gela), au-dessus de l'entrée du grand replat, à 1880 mètres d'altitude.
 

         
    Autre vestige de cabane (n° 1 sur la carte ci-dessus), sur un replat du flanc gauche de la vallée, à environ 1835 m. d'altitude, au-dessus de l'entrée du grand replat. A la gauche de cette cabane un gros rocher a été percé de deux trous communicants, probablement pour attacher des mulets.
    A l'arrière-plan, vue, vers le sud, sur celui-ci, et, au fond, sur le pic de Port Vieux et l'extrémité sud de la muraille de Barroude.

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    Les cabanes actuelles (note 1 ) du grand replat de La Géla, telles qu'on les voit, sur la rive droite de la Neste de La Géla, depuis le sentier du refuge de Barroude : deux au bord du torrent, récentes (celles qui sont en face de la "cabane de Lucien Briet" ; voir ci-dessus) et une autre, plus loin et plus haut dans la Hourmagerie, qui paraît être plus ancienne mais a été en fait construite en 2008.
 

         
    Un coq, magnifique, et une des poules, en plein air aux alentours de la cabane-habitation de la vallée de La Géla, où on trouve d'ailleurs à acheter des oeufs quand la cabane est habitée..

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    Vue de la plus récente cabane pastorale, construite en 2008 par la Commission syndicale Saux-La-Gela, inaugurée le 15 août 2009. Bien intégrée à son écrin vert elle est en pierres sèches. Son toit, appuyé à la montagne, est couvert de gazon.
 

              
  Autre vue de la plus récente des trois cabanes, avec son toit gazonné appuyé contre la pente herbeuse. A droite la petite porte rouge est celle d'un frigidaire écologique, alimenté par une source dont l'eau ne dépasse pas 4°.

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     De la Hourmagerie, vue sur le grand replat de la vallée de La Gela et ses trois cabanes (note 3).

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    Du versant gauche de la vallée, vue sur les deux cabanes de la rive droite du torrent, à la base d'un cône de déjection (comme celle où a couché Lucien Briet, qu'on devine d'ailleurs au bord du sentier), sur le grand replat de la vallée de La Gela, et sur la troisiéme, tout à fait à gauche, un peu en hauteur, à la limite de l'ombre.


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   VOIR AUSSI :
  - la page consacrée au chemin des mines sur le versant français
  - une page consacrée à une ascension du pic Gerbats, contenant des photos des
cabanes du cirque de Troumouse
  


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  NOTES :
  1. Le 18 juin 2013 la grande crue a sévi aussi dans la vallée de La Gela où la neste, dans le grand replat, a emporté une partie de sa rive droite, ce qui a provoqué l'effondrement d'une des cabanes actuelles, la plus en amont, et la plus proche du torrent. La photo ci-dessous a été prise le 29 aoùt 2013.
  
          


  2. Lorsque Lucien Briet a photographiée cette cabane son toit n'était pas un toit de chaume et ses murs pignons n'étaient pas (ou plus) à redents appelés pénaous, comme c'éteit le cas de beaucoup des cabnes pastorales des Pyrénées (ci-dessous à gauche une photo de la cabane appelée "ets penaous", (ets étant l'article), dans la vallée d'Héas, un peu en naval de la chapelle, et à droite le dessin schématique d'une cabane typique.

          

   Voici ce que dit Marcellin Bérot, au sujet de ces cabanes, dans un article paru dans la revue "Pyrénées",,
n° 170-171, 1992, spécial Gavarnie, pp 203-214," Un exemple parfait de l'homme à le montagne le toit de chaume à Gèdre et à Gavarnie" :

       Complément indispensable du toit de chaume, les pignons à redents appelés
penaous ou penettes selon les lieux. Donnant aux toitures en chaume une élégznce et un charme particuliers ces pierres disposées en escalier ont fait l'objet des explications les plus fantaisistes.
       Les uns ont voulu qu'ils aient été prévus pour réparerle toit de chaume lui-même. Interprétation bien intentionnée mais fausse. Comment atteindre le milieu du toit depuis les pignons ? On utilisait pour la réparation tout simplement une très longue échelle en bois, couchée bien à plat sur la paille, chaque fois que c'était possible. Dans le cas contraire, on disposait d'une technique tout à fait appropriée : deux minuscules échelles mobiles, composée chacune uniquement de deux échelons. Leur originalité consistait en ce qu'elles étaient équipées à leut extrémité de deux très longs crochets qui, à travers l'épaisseur du chaume, pouvaient s'accrocher aux lattes de la charpente. En passant de l'une à lautre, comme on le fait avec des étriers d'escalade artficielle, on pouvait atteindre ainsi le toit sur toute sa largeur et toute sa longueur. Ce instrument s'appelle selon les vallées
et [ou ets]
gay ou et gat.
      D'autres racontent à qui veut l'entendre que ces escaliers des pignons étaient prévus pour éteindre les feux de cheminée ! Belle trouvaille, certes.Mias c'est oublier qu'à l'origine les granges ne possédaient pas de cheminée sortant sur le faîte du toit. Les granges où l'ont faisait du feu disposaient uniquement d'un tira-hum, simple trou pratiqué à mi-hauteur du mur pignon, par où s'échappait la fumée d'un petit foyer installé dans la partie basse de la grange, loin du fourrage accumulé dans le grenier.
     La réalité est beaucoup plus simple. les redents ou penaous n'ont jamais été construits pour qu'on marche dessus. Fragiles, calés avec de simples pierres, inclinés vers le bas et vers l'extérieur du bâtiment, ils sont plutôt glissants et dangereux. Leur inclinaison est voulue, elle découle de leur fonction et leur fonction est claire : protéger les murs pignons. En effet, fixé aux chevrons, le chaume ne recouvre pas les pignons. Au contraire il s'abrite du vent derrière eux, appuyé sur leur face intérieure. Le pignon reste à nu, exposé aux intempéries, à la pluie, à la neige  Il fallait donc le protéger à son tour. Bien entendu, on ne connaissait en montagne ni dalle en ciment, ni tôle, ni protection artificielle d'aucune sorte..L'astuce a consisté à protéger les pignons par une succession de petites dalles de schiste qui se renvoyaient l'eau de l'une à l'autre jusqu'en bas.
     Sobres, élégants et harmonieux, les penaous se terminent à leur jonction par une belle pierre pointue du plus heureux effet. Outre son côté esthétique, dans la croyance populaire cette pierre éatit censée posszéder des propriétés particulières. Elle protégeait la bâtisse et ses habitants contre les esprits maléfiques, démons, sorcières
et brouches [brujas en espagnol] en tout genre. On l'apprlait et coucut.

                                                                                                       
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   PHOTOS de granges à toit de chaume :
 

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   Ces granges ont été photographiées en août 1957 par l'auteur du site : ce sont les granges de Campbieil, dans la vallée du ruisseau de Campbieil, au-dessus de Gèdre, au pont de La Masou, à 1680 m d'altitude.
       Les deux photos qui suivent ont été exraites, par capture d'écran, du n° 170-171 de la revue Pyrénées, spécial Gavarnie (n° 2-3, 1992)
   - celle de Lucien Briet dans l'article de Marcellini Bérot "Un exemple parfait de l'adaptation de l'homme à la montagne, le toit de chaume à Gèdre et à Gavarnie", page 204 et
   - ceel de Henri Brulle dans l'article de Junior Piolet "Lucien briet, la vallée d'Ordesa et les gorges du rio Vero", page 274 :

        

        

                                  

   La photo suivante a été prise à Gavarnie par Farnham Maxwell Lyte, vers 1854, et légendée "Gavarnie".
  Elle est extraite (recadrée), par capture d'écran, du livre La photographie à l'assaut des Pyrénées
, page 41.
   On y voit à l'arière-plan : de gauche à droite, le Grand Astazou (à gauche) et le Petit Astazou, avec, entre les deux, le couloir Swan ; à l'arrière , le Pic du Marboré.

             
   

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     De tels pignons, dits "eth penaous", ne sont pas propres aux Pyrénées : on en voit ailleurs, mais avec d'autres noms, par exemple dans le Vercors, comme le montre une photo ci-dessous, à droite, où le chaume a été remplacé par de la tôle (extraites du n° 171, juin 1994, de la revue Pyrénées magazine).                                                                                          

       

 

  Sources :
     -  
les livres de Georges Buisan, Henri Fédacou raconte, ou Hier en vallée de Campan, éditions Cairn , 2001 et 2012 ;
     -
la revue Pyrénées, n°170-171, Spécial Gavarnie
.
     - la revue Pyrénées magazine, n°171, juin 1994.

  

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  Page de photos mise à jour le 21 mars 2024.