Photos : page
de photos 9-7
Vallées
de La Gela, de Saux, de Badet et du rio Pinara : le
balcon de Barroude
Les
auteurs de certaines des photos de cette page sont
- Mariano ; elles font partie d'une série de
photos illustrant dans son site de topos (http://www.topopyrenees.com) la
page (cliquer
ici)
consacrée à un circuit à partir de la vallée de
La Géla passant par le pic Barrosa et le pic de Port Vieux.
- ou Philippe Villette dont
le site est www.montagne-pyrenees.info,
et qui fait vivre le site
www.scoop.it/t/vallee-d-aure.
(l'auteur
du présent site les remercie pour lui avoir permis d'y insérer
ces photos) .
SCHEMA
illustrant la structure géologique de la vallée de La Géla
moyenne (le grand replat) et haute (le balcon de Barroude), de façon,
en particulier, à y situer le
plan de chevauchement de
la nappe de charriage de Gavarnie sur le "socle"
(il s'agit d'une coupe sud-nord, le
sud étant à gauche et le nord à droite, dans
l'axe de la vallée, en supposant visible la partie ouest de la vallée).
Le plan de chevauchement
plonge vers le nord alors qu'il est horizontal plus au sud dans le cirque
de Barrosa, où la disposition des roches est la même dans le
sens vertical, sauf que le granite y remplace les schistes cambro-ordoviciens
dans le "socle".
Noter la présence, dans la nappe
de charriage, de deux failles, l'une à gauche de l'arête
qui descend du Petit pic Blanc de Troumouse, l'autre dans le pic de La Géla,avec
déplacement du compartiment droit (nord) vers le haut par
rapport au compartiment gauche (sud).
Les "Pichous
de Barroude", qui soutiennent le balcon de Barroude, tels qu'on les
voit lorsqu'on monte vers le refuge de Barroude par le sentier des grands
pâturages de la vallée de La Géla. A gauche, le ravin
(enneigé) creusé par le torrent issu de grand lac du balcon
de Barroude.
Presqu'au milieu de l'image, dans le V formé
par le névé de ce ravin : le promontoire où se situe
la station supérieure du téléphérique. C'est l'avancée
vers le nord, au-dessus du replat de La Gela, du massif intrusif de diorite.
Le Pichous, le balcon, les lacs qui occupent celui-ci,
et la muraille sont le résultat typique de l'action d'un glacier
quaternaire, le Pichous pouvant être considéré comme un
"verrou glaciaire", pendant de celui qui, dans le cirque de Barrosa
soutient le replat herbeux (voir la page
consacrée aux anciens glaciers de ce cirque glaciaire).
Peu avant d'arriver au niveau du balcon
de Barroude on commence à pouvoir détailler, par dessus le Pichous
de Barroude, la constitution de La muraille de Barroude : sous les
schistes bruns (du Dévonien moyen) de sa crête l'essentiel de
la falaise est constituée de calcaire gris clair compact (du Dévonien
inférieur, dit "la Dalle"). Sa partie basale, sombre et peu
solide (d'où l'importance des éboulis), est cependant formée
de "pélites sombres", c'est-à-dire de calcaire mélangé
à des grains très fins de minéraux (surtout argile, quarz,
micas) issus d'une érosion continentale (et non marine comme le calcaire
pur sus-jacent).
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Le balcon de Barroude, tel
qu'on commence à le découvrir, au-dessus des escarpements sombres
dits "Pichous de Barroude" et au pied de la muraille de Barroude
plus claire, quand on s'en approche par le beau sentier en corniche qui vient
de la Hourquette de Chermentas.
PHOTO (avec
calque explicatif ci-contre) prise en automne, depuis le sommet
du Soum de Barroude,du balcon de Barroude et, à droite,
du flanc gauche de la vallée de La Géla. On y retrouve la structure géologique en deux étages du cirque de Barrosa se prolongeant dans la vallée de La Géla, avec un plan de chevauchement (trait marron,) de la nappe de charriage de Gavarnie sur le "socle" qui plonge lentement vers le nord. La surface du balcon est le pendant au nord du plateau de Liena au sud du cirque, sauf qu'il a la morphologie d'un verrou glaciaire, avec ombilic lacustre Au premier plan, en violet, les ampélites du sommet aplani du Soum de Barroude. On les retrouve en face, au-dessus du plan de chevauchement. Est figuré sur le calque le tracé du sentier qui mène de la Hourquette de Chermentas au balcon de Barroude. |
PHOTO
(associée à un calque explicatif) prise depuis le
balcon de Barroude, montrant, sous le pic de La Géla, de
façon plus précise, l'arrivée sur ce balcon du sentier
du refuge de Barroude, par la vallée de La Géla, et
de celui venant de la vallée de Badet, par la Hourquette de
Chermentas. Au XIXe siècle on pouvait aller, depuis la vallée de La Géla, aux mines du pic Liena à pied, par un chemin qui rejoignait celui qui servait au transport du minerai sous le port de Barroude : il avait le même tracé que le sentier actuel du refuge, sauf au moment d'aborder le balcon de Barroude où il montait un peu plus au nord, dans le cône d'éboulis, à l'aplomb du profond couloir qui entaille le pic de La Géla. Sur le plan géologique (calque) on retrouve la même succession que dans le cirque de Barrosa : en bas le socle constitué de schistes cambro-ordoviciens, avec sa mince couverture de calcaire crétacé, puis, au-dessus du plan de chevauchement (trait brun), dans la nappe de charriage, les ampélites siluriennes et la falaise de calcaire dévonien (surmontée plus haut par des schistes dévoniens). |
Autre vue sur les lacets par lesquels
le sentier de Barroude atteint le niveau du balcon de Barroude. Dans
le passé, c'est dans l'éboulis, enneigé dans sa partie
supérieure, dans l'axe du profond couloir qui entaille plus haut le
pic de La Géla, que le sentier montait : on en voit la trace en bas.
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COUPE GEOLOGIQUE (simplifiée et en partie hypothétique)
de l'ensemble cirque de Troumouse-cirque de Barroude.
(diorite : roche plutonique de la famille du granite ; migmatites : micaschistes
ou gneiss entrelardées de filons de granite résultant d'une
fusion partielle [anatexie] de ces roches, sous haute température et
haute pression : voir une photo ci-dessous).
Vue prise de ce sentier peu avant d'atteindre
le balcon de Barroude. Rayon de soleil sur les pâturages du fond du
grand replat de la vallée de La Géla. A droite, le pied
des "Pichous de Barroude".
En haut et à droite, le Port Vieux (2378 m). Dans
le vallon qui en descend se situent les anciennes mines de plomb dites "mines
de La Géla" (voir la page consacrée à ces
mines).
Au fond, au milieu de la photo, le pic de Garlitz.
Le pic de La Gela domine la partie ouest du balcon
de Barroude, avec ses petits laquets, et l'arrivée des sentiers qui
permettent d'y monter. Sa face est est entaillée par un profond couloir
dont le creusement par l'érosion a été favorisé
par une faille verticale qui a fragilisé la roche.
Du bord du plateau, vue
sur la haute vallée de La Gela et le
pic Bourgade (au milieu de l'image).
Le "Pichous de Barroude" tel qu'on le voit,
de prés, lorsque, par les lacets du sentier du refuge, on est sur le
point d' aborder le balcon de Barroude ("pichous" signifie "pisseux",
de "pitch", l'eau qui pisse ; cette barre, herbeuse, est en effet,
parcourue de pisseroles).
Il s'agit donc d'un verrou glaciaire, taillé dans le "socle"
et constitué de schistes ardoisiers ou micaschistes cambro-ordoviciens,
mélangés (d'où le nom de "migmatites") à
des injections d'une roche proche du granite résultant d'une fusion
partielle de ces micashistes.
Au-dessus, la falaise dite "Muraille de Barroude"
appartient à la nappe de Gavarnie et elle est taillée, elle,
dans le calcaire dévonien, sauf sa partie toute supérieure,
schisteuse. C'est un calcaire (presque un marbre) compact, massif,
qui se casse lorsque la progression du charriage de la nappe de Gavarnie tend
à le déformer. Il est de ce fait parcouru par des fissures ("des
"diaclases") que l'eau et le gel agrandissent : sous l'effet de
l'érosion glaciaire il s'est écroulé ainsi par pans entiers,
d'où cette morphologie à type de falaise quasi verticale, et
les gros blocs qui gisent à ses pieds. Il en est de même du côté
du cirque de Troumouse (voir le dessin ci-dessous)
L'érosion glaciaire a fait reculer davantage le calcaire
de la nappe de Gavarnie que les roches du "socle" : d'où
l'existence, au niveau du plan de chevauchement,.du balcon de Barroude (et
de ses lacs glaciaires), large d'environ 500 mètres, et parsemé
de gros blocs rocheux, notamment dans le grand lac, et à son
extrémité nord-nord-ouest (dont on voit le rebord sur la photo,
au-dessus des petites cascades qui coulent dans la mousse).
Le balcon de Barroude est l'équivalent, en beaucoup
plus large, sur le plan géologique, de la corniche qui supporte le
chemin des mines dans le cirque de Barrosa.
Les blocs rocheux tombés
de la muraille de Barroude, sous le pic Gerbats.
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PHOTO du balcon de Barroude prise
du sommet du pic de Port Vieux. Les lacs de Barroude sont dominés par
la muraille de Barroude entre pic de Troumouse (3085 m) à gauche et
pic Gerbats (2904 m) (note 3)
à droite (entre les deux : pic Heid et petit pic de Troumouse).
A gauche sont visibles le port de Barroude et, sous La
Munia, une petite partie de la falaise nord du cirque de Barrosa (photo
Mariano).
Le refuge de Barroude, sous
le pic de Gerbats.. Pour se renseigner à son sujet : voir la
page consacrée à
la situation du cirque de Barrosa et à ses accès.
Le refuge de Barroude au lever
du soleil.
Cette photo a été prise
le 26 août 2014 : le 12 octobre suivant, dans la nuit, il a été
complètement détruit par un incendie (voir la page
indiquée sous la photo précédente)
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Départ du refuge vers le port
deBarroude (à gauche). A l'arrière-plan, la moraine qu'a
formée l'ancien glacier de Troumouse (voir une autre photo ci-dessous).
Montée vers le port de Barroude.
On domine l'ensemble du balcon de Barroude, avec le pic Gerbats au
milieu, et le pic de La Gela à droite.
Vue prise du chemin du port de Barroude
: sous un ciel noir, rayon de soleil sur le balcon de Barroude, avec
son grand lac et son refuge, au pied de la muraille de Barroude (pic
Gerbats au milieu et pic de La Géla à droite).
Le couloir qui entaille le pic de
La Géla est bien visible : il correspond à une faille,
avec déplacement du compartiment droit (nord) vers le haut par rapport
au compartiment gauche.
Sur le plan géologique on
trouve sur le balcon de Barroude des roches particulières, des "migmatites",
mélangeant des lits clairs et des lits sombres, et issues le plus souvent
de gneiss. Mais ici principalement de micaschistes (roches voisines des schistes,
faites, en gros, d'un empilement de fins feuillets de deux sortes : noirs,
de micas, et blancs, de quartz) qui, du fait d'un métamorphisme intense
(par très hautes pression et température) dans les profondeurs
de l'ancienne chaîne hercynienne, ont partiellement fondu et sont entrelardées
de filons clairs, plus ou moins épais, de composition granitique, résultat
de cette fusion qui a épargné les parties sombres.
Il est probable que la photo, prise près d'un des
laquets qu'on trouve au bord du sentier avant d'arriver au refuge, montre
une telle migmatite (l'auteur du site espère avoir bien interprêté
la thèse de Bernard Roddaz).
Une autre vue des migmatites qu'on
rencontre au bord du sentier sur le balcon de Barroude. A la limite de la
fusion la roche était très malléable et facilement malaxée,
donc plissée.
D'autres plis, contre une masse de granite.
Lame de granite étirée et boudinée
(retrécissement entre deux boudins) dans une roche encaissante elle
même étitée et laminée.
Dans cette zone du balcon de Barroude se
situent de tout petits lacs glaciaires, dont celui-ci (le même que sur
une des photos précédentes), triangulaire, au bord duquel a
été prise (le 20 juin 2005) cette photo montrant le port
de Barroude à gauche et la muraille de Barroude à
droite.
Au milieu de la photo on voit le piton calcaire planté
à la base de l'arête est du pic de Troumouse, et le couloir de
neige qui mène à la brèche séparant le piton de
l'arête.
Ces laquets se trouvent donc à l'extrémité
nord-nord-ouest du balcon de Barroude, extrémité par laquelle
on l'aborde quand on monte de la vallée de La Géla ou quand
on vient de la Hourquette de Chermentas. C'était aussi une zone
de "maigres pâtures", comme le montre la photo ancienne
ci-dessous. Henry Russell comme Bertrand de Lassus et Lucien Briet y ont trouvé,
à la fin du XIXe siècle, des cabanes
de bergers (note
1).
Un
autre laquet, voisin du précédent (photo prise le 25 août
2014).
PHOTO ancienne (début du XXe
siècle ?), de Félix Regnault, éditée en carte
postale, montrant la "zone de maigres
pâtures", entre les blocs rocheux. Le balcon de Barroude était
donc à cette époque, pour les bovins, une extension de
haute altitude des pâturages de la haute vallée de La Gela. Ils
y montaient probablement par la partie terminale du chemin aménagée
alors dans l'éboulis qui est à l'aplomb du couloir qui entaille
le pic de La Géla, un peu au nord du sentier actuel dont les lacets
rocheux ne paraissent pas pouvoir être empruntés par des vaches
(voir une des photos ci-dessus).
En revanche on y trouve encore de
nombreux moutons.
A l'arrière-plan, le pic
de La Géla. (photo Philippe Villette)
Il y avait d'ailleurs une ou des
cabanes dans ces parages . Celle-ci,
sous le pic Gerbats, est très probabement l'une d'elles, la
"mauvaise
cahute de bergers, en pierres sèches et adossée à
un gros rocher" dont
parle Bertrand de Lassus dans le récit d'une excursion réalisée
le 6 septembre 1892 (note
1).
A quelques mètres du précédent,
un autre abri, plus petit.
Lac de Barroude photographié par Maurice
Gourdon ( 1847-1941 ; pyrénéiste, géologue, photographe,
artiste peintre) au début du mois de septembre 1903 (elle illustre
un article signé par lui, paru dans l'Annuaire du Club Alpin Français,
1903, section Courses et ascensions, intitulé Quelques notes sur la
haute vallée d'Aure, à la page 124 )
La photo montre un gros rocher pointu planté dans
le lac et à l'arrière-plan, au pied de l'extrémité
sud de la muraille de Barroude, le grand névé (pour un début
du mois de septembre) qui probablement recouvre encore un glacier dont
on voit à gauche la moraine qu'il a constituée pendant le petit
âge glaciaire.
Cette photo, ancienne, a été
prise le 26 juillet 1948 par Henri Gaussen (1891-1981, l'éminent
scientifique universitaire toulousain d'origine ariégeoise, professeur
de biologie végétale, cartographe et photographe (à
son sujet voir la dernière photo, prise par lui le même jour,
de la page de photos
consacrée au pic Barrosa, et en particulier la note 1).
Elle montre
le lac de Barroude parsemé de gros rochers, sous la muraille
de Barroude à droite et les abords du port de Barroude à
gauche ; remarquer l'importante moraine.
(Département
de la Haute-garonne/ Archives départementales/ Université Paul
Sabatier, Toulouse/ cote : 20FiNV2346
. L'auteur du site
remercie le Professeur Dominique Mazau d'avoir autorisé l'insertion
de ces photos dans le présent site).
PHOTO prise à peu près
du même point de vue; le 20 septembre 2008 (photo Mariano).
Pour voir un PANORAMA
PRIS PAR MARIANO DU SOMMET DU PIC DE LA GELA le 6 septembre 2012 (figurant
dans son site, www.topopyrenees.com, avec des topos, beaucoup d'autres panoramas,
et d'autres belles photos) cliquer sur la vignette ci-dessous :
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Reflets dans le grand lac : du port de Barroude (à
gauche), et de l'ensemble formé par l'extrémité sud de
la muraille, le névé qui s'étend à sa base, et
la moraine. (photo Philippe Villette)
La muraille de Barroude, du pic de Troumouse à
gauche au Petit Pic Blanc à droite, en passant par le pic
Heïd, se reflétant dans le grand lac, avec ses trois couches
bien distinctes, de haut en bas : schistes, calcaire gris clair du Dévonien
inférieur (dit "La Dalle"), et couche de "pélites
sombres" (calcaire également du Dévonien inférieur
mais mélangé à un sédiment argileux) (photo
Philippe Villette)
L'eau émeraude de la partie est du grand lac, à
un moment de la journée où le soleil quitte la muraille et la
face nord du pic Gerbats. (photo Philippe Villette)
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Depuis le refuge, vue centrée,
au-delà du lac, par la belle moraine qui témoigne du
fait que là où on ne voit plus maintenant, au pied de la muraille
de Barroude, qu'un névé (vaste certes, et cachant peut-être
un minuscule glacier résiduel) il existait autrefois, lors du "petit
âge glaciaire" qui s'est terminé au milieu du XIXe siècle,
un véritable glacier crevassé (voir la page consacrée
aux glaciers de la région).
Autre vue sur le grand lac, depuis les abords du refuge,
sur la moraine, qui commence à être envahie par la pelouse, et
sur le grand névé. (photo Philippe Villette)
Le grand lac de Barroude, au début
de l'été, parsemé de petites îles rocheuses dans
sa partie ouest (autour du gros rocher pointu qu'on voit sur la photo de Maurice
Gourdon ci-dessus), dominé à l'est (au fond) par le pic de
Port Vieux.
Extrémité est du grand lac, au pied de la
grande muraille dont on voit ici la partie centrale qui va du petit pic
blanc de Troumouse, d'où descend l'éperon central de la
paroi, jusqu'au pic Gerbats.
Vue sur le déversoir du
grand lac, qu'on traverse sur un gué lorsque, partant du refuge
(qu'on voit en haut et à droite) on prend le sentier du port de Barroude.
Les lacs de Barroude vus du
ciel (ou du haut de la muraille de Barroude ? ). Dans le coin supérieur
droit de l'image : le grand replat de la vallée de La Gela.
(Cette photo fait partie des photos illustrant le
site de location de gîtes (les 3 gîtes Moros, pour 2 à
10 personnes, situés dans les Pyrénées), dont l'adresse
est www.gitemoros.com.
L'auteur du présent site remercie M. Moros pour l'avoir autorisé
à y insérer cette photo)
Les marmottes sont tranquilles dans l'espace étroit
qui sépare le grand lac du pied de la grande muraille, où elles
peuvent faire le guet sur les blocs rocheux tombés de la paroi.
Des isards, sur la crête de la moraine. (photo
Philippe Villette)
( VOIR AUSSI :
- dans le présent site
la page consacrée au chemin
des mines sur le versant français
- d'autres photos des lacs de Barroude
dans les sites suivants
* les lacs des Pyrénées
( www.lacsdespyrenees.com
), site consacré surtout à la pêche mais apportant de
multiples informations sur les Pyrénées ;
* un site de location de gîtes
(les 3 gîtes Moros, de 2 à 10 personnes, situés
dans les Pyrénées) ( www.gitemoros.com
)
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page générale sur la vallée de La Gela et les vallées
voisines
la
page contenant la liste des pages de photos
la
page consacrée à "la richesse géologique du cirque
de Barroude"
la
page d'accueil du site
2.
Dans un article de la revue Pyrénées, n° 237, janvier
2009, intitulé "Barroude : deux siècles de conquêtes",
pages 5-28, Philippe Barrère raconte l'histoire de cette région
en tant que haut lieu du pyrénéisme.
3.
Selon Lucien Briet en patois Gerbats se prononce Yerbats-se
et veut dire herbeux (le mot ger étant une déformation
de yer, yerba, venant du latin herba, herbe), nom qu'il doit
à sa situation entre les deux riches et verdoyants herbages des Aguilous
et de Troumouse, les troupeaux pouvant facilement passer de l'un à
l'autre grâce au col de la Sède qui est à ses pieds sur
son versant Troumouse.
Autre étymologie possible : ger pourrait être
une déformation de gar, rocher, et le nom Gerbats pourrait
être en partie lié à son allure de piton rocheux.
Page de photos mise à jour le 17 février 2021