Photos :
page photos 9f
                                                           
      Station supérieure d'un hypothétique câble aérien

        
   PHOTO du balcon de Barroude, de ses lacs et de son refuge, au pied de la muraille de Barroude. A gauche, le grand lac ; juste au-dessous de lui (sur la photo) on voit le laquet que longe le chemin des mines aprés la traversée du plateau de diorite. Il descend dans un thalweg avant d'arriver (dans le cadre jaune), et de se terminer, au bord de la falaise qui domine le ravin (à droite) par où descend le torrent issu du grand lac.
   Au-dessous de la photo, agrandissement du cadre jaune, où on voit bien les deux lacets du chemin (à gauche), et, localisée par la flèche orange, les petitse constructions ruinées, au bord du précipice (2360 m), dont on peut penser qu'elles sont une partie des vestiges de la station supérieure d'un possible câble transporteur aérien, tendu par-dessus le ravin entre le balcon de Barroude en haut et le grand replat de la vallée de La Géla en bas.

 




< à gauche : schéma en partie hypothétique des vestiges de la station supérieure du câble aérien (établi avec l'aide de Eric Courgeon, gardien, avec Rozenn Olichon, du refuge de Barroude)




      à droite :    >
Ce ravin est aussi appelé "déversoir", notamment par l'ancien gardien du refuge de Barroude (Fred) qui empruntait parfois (comme le font les gardiens actuels) cet itinéraire direct, mais pas toujours facile, pour monter au refuge.


  Dans ce "déversoir" l'auteur du site a trouvé (PHOTOS ci-dessus) un morceau de câble tout rouillé, d'environ 50 cm de long et 25 mm de diamètre : c'est peut-être un argument en faveur de l'hypothèse de l'existence du câble transporteur .



< à gauche : un des quatre trous, dans la roche (ici de la granodiorite) pouvant avoir servi à l'ancrage du (ou des) câble aérien


  Comme le montre une des PHOTOS ci-dessus, on aperçoit de cette ruine, 460 m plus bas, à la sortie du ravin creusé par le torrent qui descend du grand lac de Barroude, dans le pierrier rougeâtre, le départ d'un chemin qui, plus loin, dans le grand replat de la vallée de la Géla, va rejoindre celui qui descend du Port Vieux.
   L'ensemble des constatations ci-dessus suggère qu'il y avait bien là, tendu d'une seule volée au-dessus du ravin, un câble transporteur
aérien (voir une discussion de cette hypothèse dans la page consacrée au chemin des mines sur le versant français).

                                                                            Haut de page


      
    PHOTO de la ruine d'un des deux bâtiments (le mieux conservé), au bord du précipice, au delà duquel on voit s'étaler les pâturages et le grand replat de la vallée de La Gela.

 

       
   Vue, sous un autre angle, de cette ruine (photo Philippe Vivez).

 

       
   Sur cette photo prise de l'arrivée sur le balcon de Barroude du sentier venant de la hourquette de Chermentas on voit à l'arrière-plan le pic de port Vieux et son long épaulement nord-ouest. Au premier plan : la retombée du plateau de diorite sur la partie haute du ravin du déversoir ; perchée tout en haut on aperçoit, se projetant sur le haut du pierrier, la ruine de la station supérieure, au bord du précipice qui s'ouvre derrière, dans l'axe de la partie basse du ravin.

                                                                               
Haut de page

       
   Vue plongeante sur le grand replat de la vallée de La Gela, depuis le bord du ravin, à l'endroit où se situent les ruines des deux bâtiments (au premier plan) figurant sur le schéma ci-dessus. On voit aussi sur cette photo l'échancrure du bord de la falaise dont on peut supposer qu'il a été aménagé au-dessous du passage des câbles porteurs des bennes de minerai.

 

      
    La ruine se situe, sur cette photo, en haut de l'épaulement sombre, à gauche, au bord du précipice.
    A l'arrière-plan, de gauche à droite, le pic de La Gela, la Hourquette de Chermentas (en V), le pic de Bassia de Nère et le pic de Piau (pyramidal). Au fond : pic de Campbieil, pic d'Estaragne, et à droite pic Méchant.


     

  
       
              
   PHOTO signée Alix, prise en avril 1938, dans le grand replat de la vallée de La Géla, de républicains espagnols qui, venant de la vallée de Bielsa, viennent de franchir la frontière au Port Vieux, lors de la "Bolsa de Bielsa", et descendent côté français dans la vallée d'Aure (voir une page consacrée à la "Bolsa de Bielsa", et une page de photos illustrant l'exode des civils par le Port Vieux pendant cet épisode de la guerre d'Espagne).
    
   Le dessin ci-contre permet de situer, sur cette photo, l'emplacement (au-dessus du ravin) de l'hypothétique câble aérien qui, au XIXe siècle, franchissait la barre rocheuse, ains que les traces du chemin qui le prolongeait dans la vallée de La Géla et venait rejoindre celui descendant du Port Vieux.

 

   VOIR  AUSSI
  
- des pages spéciales, consacrées
        . au
pic Liena, décrivant son ascension par le chemin qui monte de l'Hôpital de Parzan aux mines Luisa ;
        . à un
projet de câble aérien entre le pic Liena et Gèdre ;
       
 . aux
mines du pic Liena ;
        . au
mécanisme de fixation des bennes sur le câble des mines Luisa ; 

  - d'autres pages de photos, consacrées
       . au
câble aérien des mines Luisa ;
       . au
"chemin Luisa" qui monte aux mines du même nom et permet de voir de près ce câble ;
       . à la
station d'angle que comporte le câble ;
       . aux
mines de Mallo Ruego, et aux câbles aériens en général ;
      

                                      

 Liste des pages de PHOTOS                                    Haut de page
    Page d'accueil