Photos : page
de photos 10g
Un bâtiment ruiné. Les mines de Mallo Ruego
Au
sujet de ces mines, VOIR AUSSI :
- la page consacrée
à l'ascension du pic
Barrosa, en 3 , par les
mines de Mallo Ruego ;
- et une
page de photos
de l'itinéraire passant par les mines.
Au bord de la piste qui mène
au cirque de Barrosa, à environ 15 minutes de l'Hôpital de Parzan,
sur la rive droite du rio Barrosa, on trouve, en partie noyée dans
la végétation, cette construction, dont la ruine a été
en partie amputée pour le passage de la piste.
La photo du haut a été prise vers l'amont.
Les autres montrent la ruine sous divers angles, et un détail (les
arches sous lesquelles passait une rigole de dérivation.
Sa structure suggère qu'il s'agit de la station
de réception d'un câble transporteur aérien, sans
doute bicâble de type Bleichert (note 1),
par lequel descendait le minerai (plomb argentifère ou sidérite)
extrait des anciennes mines dites de "Mallo Ruego". Celles-ci
étaient exploitées, à 2150 m. d'altitude, dans un petit
vallon pentu qui dévale le flanc gauche (sud), escarpé, de la
haute vallée du rio Barrosa, sous les falaises sommitales du pic Barrosa
et des pointes de la sierra Pelada (dont la "Punta Mallo Ruego").
L'exploitation de ces mines est ancienne : à la fin du
XIXe siècle et au tout début du XXe, semble-t-il. Un bâtiment
y avait été construit déjà avant 1870. Elles font
l'objet d'une concession en 1900. Dans le récit que fait Lucien Briet
de la randonnée passant par le cirque de Barrosa qu'il a réalisée
en 1897, il parle du "pic de Barroude [Barrosa], gravi par
Russell, et sur les flancs duquel s'exploitent effectivement des mines".
A noter qu'à hauteur de cette ruine, entre la
piste et le torrent, on trouve des pelouses qui se prêtent au camping.
Extraits des feuillets 1 et 2 de la
carte de Franz Schrader des Pyrénées centrales au 1/100000
levée par lui sur le terrain de 1869 à 1883 (les 6 feuillets
de cette carte sont visibles dans le site http://rondi.pagesperso-orange.fr/
à la page techoueyre/schrader/),
donc avant le début de l'exploitation
des mines du pic Liena à l'aide du câble aérien type Etcheverry
(en 1912).
On y voit (à droite), au confluent
du rio Pinara et du rio Barrosa, signalée sur la rive droite du rio
Barrosa, une "Usine", en amont du pont par lequel le chemin
du port de Bielsa franchit le rio Barrosa, et de l'"Hospital (Ruines)"
(l'Hôpital de Parzan). Cett usine est peut-être celle où
était traité le minerai extrait des mines de Mallo Ruego avant
son transport vers l'aval, dans la vallée.
A noter aussi des "Granges" sur la rive droite
du rio Pinara, et, à gauche, dans les cirques de Barrosa et de Barroude,
l'importance des névés ou des glaciers.
Si dans l'axe de cette ruine on
regarde, en face, le flanc gauche de la vallée, on y repère
à la jumelle une tourelle en maçonnerie, dans la pente,
et une autre plus haut, sur le flanc d'un éperon rocheux (PHOTO
de gauche, dans les cercles).
La PHOTO de droite montre que sur l'éperon
il y a en fait trois tourelles (ici vues d'en haut), dont une double :
il s'agissait probablement d'une station intermédiaire, constituée
de plusieurs piliers en maçonnerie destinés à faire franchir
aux câbles l'éperon rocheux.
Au fond de la vallée on aperçoit la piste du cirque,
juste en amont de la station inférieure.
Ce montage associe des PHOTOS des mines
de Mallo Ruego, associées à une CARTE(au centre)
permettant de les situer, dans le versant sud du pic Barrosa, à 2230
m d'altitude.
De part et d'autre de la carte deux photos montrent
le vallon où elles se cachent, centré par une petite
gorge, vu de l'arête nord-est du pic Liena, de l'autre côté
de la vallée. Le sommet du pic Barrosa se perd dans la brume. Dans
la photo de droite un point orange situe les mines dans ce vallon..
En HAUT, la photo à gauche montre le vallon
vu d'en haut. Dans sa partie basse il est bordé à gauche
par l'éperon supportant plus bas la station intermédiaire du
câble aérien. La photo à droite montre, sur une
plateforme granitique, les ruines de deux petites constructions..
En BAS, la photo de gauche montre la bouche en partie
obstruée d'une galerie de mine, à hauteur des bâtiments
ruinés, dans la petite gorge, laquelle se situe semble-t-il à
la limite de deux formations géologiques, le granite à gauche,
et une roche métamorphique à droite de la photo. Sur la photo
de droite : deux blocs de minerai, qui jonchaient le sol autour des ruines,
posés sur un bloc de granite. Il semble s'agir de sidérite,
minerai qui fait aussi partie de ceux extraits des mines du pic Liena (qu'on
voit au fond, de l'autre côté de la vallée du rio Barrosa).
Y était associée de la galène, ainsi que d'autres
minerais, de fer et de zinc.
On peut facilement descendre dans ce vallon depuis un épaulement
de l'arête sud-ouest du pic Barrosa, épaulement qu'on peut atteindre
à partir soit de ce sommet en descendant le long de cette arête,
soit de ses faibles pentes ouest en suivant les vestiges d'un ancien chemin
signalé par un cairn. On peut aussi y
monter à partir du fond de la haute vallée du rio Barrosa par
le chemin muletier qui desservait les mines (voir la page Pic
Barrosa, 3, par les mines de Mallo Ruego).
Profil du câble aérien
des mines de Mallo Ruego (dont un autre nom est : la mina "Nuestra
Señora del Carmen") figurant dans un article intitulé Los
filones de galena de Bielsa y Parzan, de José Romero Ortiz de Villacian,
paru dans le "Boletin Oficial de Minas y Metalurgia" en novembre
1929 (aimablement communiqué à
l'auteur du site par M. Philippe Vivez).
La station supérieure se situait probablement au-dessous
des mines proprement dites, à 2150 m.
d'altitude, au niveau d'une plateforme maçonnée (d'environ 5
m. sur 5) qui semble avoir servi de socle à une structure métallique.
Les tourelles intermédiaires, notamment sur l'éperon, ainsi
que le creux du vallon de Mallo Ruego, sont nettement figurés. L'altitude
de la station inférieure est de 1550 m.
*
Ce qui reste du câble aérien,
notamment les ruines de la station inférieure, fait penser à
d'autres câbles transporteurs aériens installés ailleurs
à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe, et qui
étaient de type "bi-câble" (supplanté
plus tard par le câble de type Etcheverry comme celui installé
à l'Hôpital de Parzan en 1912) (voir note
1 : schémas simplifiés des "types
de transporteurs aériens installés à cette époque)
On en voit des photos dans ce montage :
1. Mines de galène et de blende (sulfure
de zinc) de Pierrefitte et d'Estaing, sur les flancs du pic Cabaliros,
où
a été installé
en 1906-1907 un bi-câble (de type Bleichert) de 6,6 km de long (passant
par 2 cols, avec 3 changements de direction) , où les bennes étaient
fixées au câble tracteur par une pince automatiquement débrayable
dans les stations
;
2. Une fabrique de ciment en République
Tchèque : autre bicâble de type Bleichert (photo
figurant dans le site "Stahl Art", de Harald Finster [www.hfinster.de],
photographe allemand d'installations industrielles, reproduite avec son
aimable autorisation) ; le bicâble des mines de Mallo Ruego était
probablement de ce type ;
3. Mines de plomb argentifère d'Arre
et d'Anglas, à Gourette, où le chemin de fer aérien
(3 photos), de type va-et-vient,
qui a fonctionné dans les années 1880,
comportait 5 sections mises bout à bout (en cascade),
dont une longue de près de 1 km (ce
bi-câble était aussi utilisé, semble-t-il, pour le transport
des hommes). Un
bi-câble de ce type a également fonctionné dans les mines
de Sentein, dans les années 1880 (ainsi que dans les mines de Pierrefitte
dans les années 1870, donc bien avant celui illustré par la
photo 1, et beaucoup plus court).
Le principe de ces chemins de fer
aériens (type va-et-vient) est indiqué par le schéma
ci-dessous inspiré par les photos de celui de Gourette :
Les sections (ou travées)
étaient constituées par : - 2 gros câbles porteurs fixes parallèles, mis en tension entre les bâtis en bois des stations supérieure et inférieure, par des palans actionnés par un treuil ; - un petit câble tracteur tournant en boucle autour de 2 poulies, l'une à la station supérieure, l'autre à la station inférieure qui était munie d'un frein ; - 2 bennes roulant en va-et-vient sur les câbles porteurs, et fixées au câble tracteur. Descendant sur un des câbles porteurs sous l'effet de son poids la benne remplie en haut de minerai faisait monter la benne vide sur l'autre. Un frein empêchait qu'elle vienne buter sur la station inférieure. Versé dans un wagonnet le minerai était transbordé en aval dans une des bennes de la section suivante. |
(Sources
:
- documents aimablement communiqués par Philippe Vivez
:
* René Arripe, Gourette d'hier et
d'aujourd'hui, 1996, pp. 25-31 ;
* Philippe Vivez, Lavedan et Pays toy, Société
d'étude des sept vallées, n°32 - spécial2001,
Les chemins de fer aériens des mines de Pierrefitte (Hautes- Pyrénées),
pp. 99-100 ) ;
- Claude Dubois, Mangeuses d'hommes, éditions Privat,
2015, principalement p. 320 (Annexe 12 : les téléphériques
industriels) ;
- Leah Bosquet (pour les photos, textes de Claude Dubois), Entre
cimes et abîmes. L'empreinte des mineurs pyrénéens,
éditions Le Pas d'oiseau, 2013.
*
Autre
exemple de bi-câble aérien : celui (appelé "trémie")
mis en place en 1896 dans la vallée de Vicdessos pour descendre le
minerai de fer de la mine de Rancié (d'où
il était auparavant descendu à dos de mulets) :
- en haut : photos de la station supérieure (vers
900 m d'altitude), où on voit les deux gros câbles porteurs et
les poulies du câble tracteur ;
- au milieu : ce qui reste de la station inférieure
(700 m, au bord de la route de Tarascon-sur-Ariège à Vicdessos),
à gauche, et à droite sa partie supérieure avec la poulie
du câble tracteur ;
- en bas : à gauche, le tambour de mise en tension
de l'un des câbles porteurs ; à droite une photo ancienne (carte
postale reproduite sur un panneau explicatif) de la station inférieure,
avec la couverture qui
abritait la trémie dans laquelle était déversé
le minerai apporté par les bennes (et qui a donné son nom local
au système).
A la station inférieure, de déchargement,
du câble aérien des mines de Mallo Ruego étaient associés
des aménagements ayant pour fonction d'amener le minerai, extrait
des mines de Mallo Ruego, de cette station à l'Hôpital de Parzan,
pour y être traité dans des installations minières qui
devaient déjà y exister. Les vestiges de ces aménagements
sont encore visibles, cachés dans la forêt, coupés par
la piste du cirque.
En haut de ce montage un dessin schématique reproduit,
en noir, ces vestiges.
La PHOTO du bas montre, bordée par
deux murettes, la glissière hydraulique où un courant
d'eau rapide entrainait le minerai.
A mi-hauteur du montage la PHOTO
de droite montre le fond de cette glissière, dallé. La
PHOTO de gauche montre, juste en aval de la station inférieure,
la rigole qui dérivait l'eau du torrent pour, aprés avoir
traversé la station, l'amener en haut de la glissière. Elle
est flanquée de ce qui pourrait avoir été le support
d'une petite voie ferrée (type Decauville ?) transportant, elle,
le minerai.
Au bas de la glissère, une autre courte voie Decauville
finissait, peut-être, d'amener le minerai à l'Hôpital de
Parzan.
Une glissière hydraulique semblable a fonctionné
(mal, d'ailleurs) en 1866 et 1867, au-dessous des mines de zinc de Sentein
en Arège.
Une autre a été projetée dans les mines
de La Géla (voir la page
de photos consacrée à ces mines voisines), et peut-être
construite en 1864, à l'époque qui a précédé
l'avènement des monocâbles aériens de marque Etcheverry,
comme ceux installés en 1912 à l'Hôpital de Parzan.
Enfin, à la fin du XVIIIe siècle, existaient
déjà sur les pentes du pic Mener (rive gauche du rio Barrosa,
face au pic Liena), si on en croit l'abbé Palassou, deux canaux de
bois de 546 et 1170 m de long par lesquels on faisait descendre jusqu'au pied
de la montagne le minerai de fer extrait des mines de ce sommet, cassé
en petits morceaux (Abbé Palassou, Essai sur la minéralogie
des Monts Pyrénées, Paris, 1781, cité par Philippe
Vivez ; voir la note 1 de la page
consacrée aux mines du pic Liena).
La glissière, telle
qu'elle se présente au-dessus du chemin du cirque, après qu'elle
ait été nettoyée, et ses abords débarrasés
de la végétation qui la masquait, en 2011. Elle
sert maintenant, semble-t-il, à évacuer le trop-plein du réservoir
situé en haut de la conduite forcée de l'usine hydro-èlectrique.
Schéma, en partie hypothétique,
de l'ensemble des installations des anciennes mines de Mallo Ruego.
A noter que lorsque, à partir des installations minières
de l'Hôpital de Parzan, on emprunte le chemin du cirque on rencontre
successivement, sur moins de 500m., trois types de transporteurs de minerais,
de droite à gauche sur le schéma : le monocâble
de marque Etcheverry qui a descendu, de 1912 à 1928, le minerai des
mines du pic Lien , la glissière, et le bicâble
par lesquels était descendu le minerai des mines de Mallo Ruego à
la fin du XIXe siècle.
Le départ du chemin muletier menant aux mines
(dans le coin inférieur gauche de la carte) a été déplacé
depuis les travaux de restauration de l'installation hydro-électrique
de l'Hôpital de Parzan en 2012 : voir la carte figurant dans le 3e chapitre
de la page consacrée au pic
Barrosa.
*
Dans ce vallon où étaient
autrefois exploitées les mines de Mallo Ruego depuis longtemps abandonnées
(vallon perdu, fermé, et dont l'accès est actuellement assez
difficile à trouver à partir du fond de la vallée du
rio Barrosa), les isards (ici sur des blocs de granite), sont maintenant
tranquilles.
VOIR
AUSSI :
-
des pages spéciales, consacrées
. au pic
Liena,
décrivant son ascension par le chemin
qui monte de l'Hôpital de Parzan aux mines Luisa
;
. à un projet
de câble aérien
entre le pic Liena et Gèdre ;
.
aux mines
du pic Liena
;
. au mécanisme
de fixation des bennes
sur le câble des mines Luisa ;
- d'autres pages de photos, consacrées
. au câble
aérien des mines Luisa
;
. au "chemin
Luisa"
qui monte aux mines du même nom et permet de voir de près ce
câble ;
. à la station
d'angle que
comporte le câble ;
. à
la station supérieure du câble
aérien de la vallée de La Gela.
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NOTES
:
1.
Dans la 2e moitié du XIXe siècle et le début
du XXe sont apparus successivement TROIS TYPES DE TRANSPORTEURS AERIENS,
dont la figure ci-dessous montre les schémas simplifiés
:
Ces 3 types sont les
suivants, avec indication de leur structure et leur fonctionnement,
et la date et le lieu de leur
installation dans les Pyrénées :
1.
Bicâble type va-et-vient (ou wirerope, ou ropeway,
en anglais : wire signifiant fil de fer, et rope corde, car
la corde de chanvre a précédé le câble métallique)
:
- 2 câbles porteurs fixes
et 1 câble tracteur en boucle, mobile, auquel l benne est fixée
de chaque côté de la boucle ; auto-moteur : chargée en
haut une des bennes descend sous l'effet de son poids en faisant monter l'autre
; frein pour ralentir éventuellemnt une descente trop rapide ; plusieurs
va-et-vient peuvent être disposés en cascade, avec transbordement
de l'un au suivant;
- 1880 : mines de Bentaillou à
Sentein dans l'Ariège (5 travées en cascade) ; années
1870 : mines de Pierrefitte ; années 1880 : mines d'Anglas dans les
Pyrénées-Atlantiques, à Gourette (voir photos noir
et blanc ci-dessus); vallée de La Gela, probablement ;
2. Bicâble type Bleichert
(ou tricâble) :
- 2 câbles porteurs et 1 câble
tracteur en boucle, mobile, avec système de mise en tension ; auto-moteur
avec frein ; accrochage des bennes au câble semi-automatique (voir
les schémas ci-dessous) dans lex stations inférieure et
supérieure, où les bennes sont dérivées sur un
rail pour les faire passer de l'autre côté de la boucle ;
- 1900 : mines de Bentaillou ; 1906 :
mines d'Estaing-Pierrefitte (voir photos noir et blanc ci-dessus) ; fin
du XIXe siècle : mines de Mallo Ruego (voir les photos ci-dessus)
;
Mécanisme
semi-automatique d'accrochage des bennes au câble tracteur
dans le type Bleichert : schémas de la pince débrayable (extrait
du site : http://www.inventaires-ferroviaires.fr/pweb/icfa.htm
)
3.
Monocâble, type Etcheverry :
- un seul câble en boucle,
mobile, à la fois porteur et tracteur, avec systèmr de mise
en tension ; auto-moteur avec frein (et peut-être moteur d'appoint)
; système d'accrochage des bennes au câble et de décrochage
automatique dans les stations inférieure et supérieure et dans
les stations d'angle, avec rails pour la dérivation des bennes ;
- Sentein en Ariège :1899 : mines
du col d'Utretz, 1905 : mines de Bentaillou : 1907 : mines de Bulard (finalement
les 3 types de câbles ont été utilisés à
Sentein) ; 1911 : mines de Liat (plusieurs) en Espagne, dans le Val d'Aran
; 1912 : mines du pic Liena.
VOIR AUSSI
:
- Un site web (www.zapgillou.fr/mondalazac/
) consacré à d'anciennes mines de fer, situées
dans l'Aveyron, à Mondalazac et Cadayrac, sur le Causse Comtal . On
y trouve une multitude d'informations, en particulier sur l'histoire de ces
mines, et sur les "chemins de fer miniers", avec de nombreuses
illustrations.
- dans le présent site une page de photos
consacrée au câble transporteur aérien transfrontalier
de type Etcheverry entre l'Hôpital
de Parzan et le Pont du Moudang;
Page de photos mise à jour le 28 novembre 2022.