Photos : page de photos
13-2
Le port de Plan
Le versant français du port
de Plan (derrière lequel se profile le sommet du Tuquet de Caouarère),
sous un ciel plombé qui accentue l'aspect lugubre de ses étendues
caillouteuses.
Le véritable col (géographique, ou topograhique)
est l'ensellement qu'on voit à droite (sud-ouest), à l'altitude
2515 m. Mais derrière, côté espagnol, la pente est raide
et le port est franchi par les marcheurs un peu plus haut (2527, ou 2524 m),
à gauche, au bord d'un petit plateau qui s'étend vers l'est,
côté espagnol, et dont la descente est plus facile. Sur la photo
on voit un randonneur monter de l'un à l'autre.
Le versant espagnol du port de
Plan, ensoleillé, mais sous un ciel d'orage, qui noie le pic de
l'Espade à droite et le massif du Mont-Perdu à gauche (mais
pas le pic Mener).
La pancarte marquant le port se situe non pas au niveau
de l'ensellement (2515 m.), à gauche de la photo , mais un peu au-dessus,
sur un épaulement (au centre de la photo), à la pointe sud-ouest
d'un petit plateau qui s'étale au pied du Tuc de Monmour. C'est par
là que le chemin, du côté espagnol, aborde le port.
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Vue surplombante, prise du Tuc de Monmour
(dont on voit le calcaire dévonien blanc au premier plan), vers
le sud-ouest, sur la crête-frontière, émoussée,
à peine échancrée par le port de Plan, reliant ce
Tuc au pic d'Urdiceto (2597 m), rougeâtre
En bas et à gauche de la photo, au soleil, le petit
plateau, de schistes cambro-ordoviciens et siluriens (ampélites), par
lequel le chemin arrive au port du côté espagnol. Son extrémité,
dans le prolongement d'une petite barre de quartzite claire émergeant
des éboulis, porte la pancarte marquant le port(2527 m.), un peu au-dessus
de l'ensellement (2515 m.), véritable col qui est lui dans l'ombre.
Plus loin, en allant vers le sud-ouest, la bosse 2559 (mi-ombre,
mi-soleil), avec sa pente espagnole, à gauche, abrupte, et sa faible
pente française d'éboulis, où on devine un sentier.
A droite, dans l'ombre d'un nuage, le port d'Urdiceto
(2403 m), à l'extrémité du plateau pastoral de La Plagne,
dont on ne voit qu'une petite partie.
Au fond, les Puntas de Suelsa (2972 m), à
gauche, et de Fulsa (2858 m), à droite, dans l'axe de la crête.
Autre vue sur la croupe-frontière,
prise de l'arête nord-ouest du Tuc de Monmour. On voit au premier plan,
à gauche, le haut de la petite falaise de calcaire dévonien
qui constitue son versant sud-ouest.
Au fond, la Punta Suelsa, au centre, et la Punta
Fulsa, tout à fait à droite.
Vue prise de la bosse 2559 m.(herbe
du premier plan), vers le nord-est, sur l'ensellement 2515 m., rocheux et
abrupt côté espagnol (à droite) et sur le petit plateau
(surface claire, jaunâtre, au centre de la photo) sur lequel arrive
le chemin côté espagnol, et dont l'angle au-dessus de l'ensellement,
porte la pancarte signalant le port de Plan.
En haut et à gauche la petite falaise de calcaire
dévonien du Tuc de Monmour (2628 m), et à droite celle
du Tuquet de Caouarère (2683 m). Tout au fond, à gauche,
le pic de Batoua (3034 m).
Les schistes délités du Cambro-ordovicien
et du Silurien; à type d'ampélites comme au port de Barroude,
dominent le paysage et expliquent les reliefs émoussés et l'ouverture
du port de Plan vers les massifs environnants, Schrader, Posets, Cotiella,
Suelsa et Mont-Perdu.
Pancartes marquant le "Puerto
de Plan", et indiquant la direction de la "Valle de Chistau"
(vallée de Gistain) sur l'épaulement qui domine l'ensellement
2515 m. L'existence de cet épaulement s'explique par la présence
de la petite barre jaunâtre de quartzite, résistant à
l'érosion, qu'on voit à droite.
Au deuxième plan, la bosse 2559 m., au versant espagnol
abrupt. Plus loin le pic d'Urdiceto (2497 m) dont la pointe est dans
l'ombre.
Au fond, accrochées par les nuages, les Puntas
de Suelsa (2972 m, à gauche) et Fulsa (2858 m).
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La croix 327, bornant la frontière,
gravée dans l'emergence d'une barre de quartzite, sur l'épaulement
(au sujet de ces croix bornant
la frontière voir la page
de photos consacrée au port de
Barroude, en particulier la note 4).
A gauche, au-dessous de cet épaulement, au niveau
de la partie herbeuse, l'ensellement 2515 m., véritable col, et plus
loin la bosse 2559 m qui culmine juste à gauche de la limite de la
photo.
Au loin, le port d'Urdiceto (2403 m) et, à droite,
le pic de l'Espade.
Au fond, le massif du Mont-Perdu.
Par beau temps le port de Plan offre une
belle vue sur le massif du Mont-Perdu, à l'arrière-plan,
au milieu de la photo et à gauche.
Dans un plan plus proche on voit la région de Liena
(de gauche à droite : pic La Mota, pic Liena, avec une bande rougeâtre
verticale où sont creusées les galeries de mine, sierra de Liena)
et à droite le pic Robiñera (3003 m), dominant
le cirque de Barrosa.
Deux autres plans sont occupés
par le pic Mener et l'arête qui monte vers le pic de l'Espade.
(voir un calque explicatif dans une autre
page).
Au sud s'imposent la Punta Suelsa
(2972 m), à gauche, et la Punta Fulsa (2858 m), derrière
le pic d'Urdiceto.
La géologie de ces sommets est intéressante : voir
une schéma explicatif dans une autre
page.
Plus loin, vers le sud, derrière
l'arête sud de la Punta Suelsa, se dévoile le mystérieux
massif du Cotiella (2912 m.)
Sur le versant espagnol du port, vue sur
les pelouses et les forêts de la vallée de Gistain qui
monte à gauche vers le massif des Posets et des pics d'Eristé,
et descend à droite vers celui du Cotiella.
Vers l'est l'horizon est barré par
les Posets à gauche et les pics d'Eristé à
droite. Le chemin file sur le petit plateau à gauche puis descend en
lacets dans de éboulis, puis dans les pelouses où on le devine,
à droite.
Du port, autre vue, avec un meilleur
éclairagze, sur les massifs des Posets et des pics d'Eristé.
A l'endroit
où, côté espagnol, le chemin, après avoir traversé
le petit plateau, commence, à environ 200 mètres du port, sa
descente vers la vallée de Gistain, d'abord dans des éboulis
puis dans des pelouses (où on le voit dans une petite remontée
à droite), on trouve la ruine de ce qui semble avoir été
un abri, peut-être pour se protéger des vents d'ouest
ou de nord-ouest, qui certains jours soufflent fort à travers le port.
Autre vue sur cette ruine, par mauvais
temps, face à la Punta Suelsa dont le sommet est pris dans un
épais plafond nuageux.
Sur les débris de schistes
ampélitiques, semblables à ceux du port de Barroude, on
est surpris de trouver, juste sous le port de Plan, sur son versant français,
un bouquet de Pensée de Lapeyrouse (sauf erreur), dont le nom
latin esr Viola diversifolia (elle est apparentée à la
Pensée, ou Violette, du Mont Cenis, Viola cenisia, dont elle
serait pour certains une sous-espèce dite lapeyrousiana). C'est
une fleur rare, endémique des Pyrénées orientales
et centrales (surtout de la vallée d'Aure justement). Les livres disent
qu'elle croît exclusivement dans les éboulis schisteux ventés
à végétation clairsemée, ce qui est exactement
le cas ici (photo prise le 24/06/07, à l'altitude de 2500 m.).
Dans cette pente d'éboulis du port du Plan, elle n'est pas rare (note
1).
Dans "Les Pyrénées ou Voyages pédestres
dans toutes les parties de ces montagnes" (éditions Monhélios,
2006, tome 1, p. 537), Vincent de Chausenque écrit, à
la suite d'une excursion au port de Plan, en 1836 : "toute végétation
n'était pas morte sur ce plateau : quelques pyrèthres,
de faibles renoncules glaciales y pointaient çà et là,
surtout de vives touffes de la violette alpine. On ne saurait dire
le charme de ces jolies fleurs exilées sur ce sol de l'hiver que les
tempêtes balaient".
(voir aussi la page de photos consacrée aux fleurs)
(voir une autre endémique des Pyrénées,
l'Ibéris spatulé, ou présumée telle, dans
le même type d'éboulis, au port
de Barroude).
VOIR AUSSI :
* outre les deux pages suivantes
consacrées au port de Plan
-
faisant la description
de son chemin ;
-
retraçant son histoire).
* les
pages de photos suivantes :
13-1
- Le chemin du port de Plan
sur le versant français
13-3
- Le chemin du port de Plan
sur le versant espagnol
13-4
- Panoramas et environs du
port de Plan
13-5
- La Ténarèse entre la
Garonne et la vallée d'Aure
(avec
un lien pour une page sur
la voie romaine de l'Aubrac
dans
l'Aveyron
(13-8)
13-6
- La Ténarèse en
vallée d'Aure
13-7
- Le pic Batoua
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Page de photos mise à jour la 7 janvier 2020